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  • Anniversaire de naissance
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    • contre, Josèphe rapporta qu’Hérode Agrippa Ier, comme son oncle Antipas, fêta son anniversaire; mais il était bien connu que ces deux soi-disant prosélytes juifs, loin de se conformer aux Écritures hébraïques, imitaient plutôt les coutumes païennes. — Histoire ancienne des Juifs, liv. XIX, chap. VII.

      La Bible ne rapporte que deux anniversaires de naissance: ceux du pharaon d’Égypte (dix-huitième siècle avant notre ère) et d’Hérode Antipas (premier siècle de notre ère). Les deux récits se ressemblent, car ces deux anniversaires furent marqués par un festin et par l’octroi de faveurs. De plus, l’un et l’autre sont mentionnés parce qu’ils se signalèrent par une exécution: dans le premier cas, la pendaison du chef des panetiers du pharaon et, dans le second, la décapitation de Jean le baptiseur. — Gen. 40:18-22; 41:13; Mat. 14:6-11; Marc 6:21-28.

      Quand il est dit que les fils de Job “allaient faire un banquet à la maison de chacun d’eux, à son jour”, il ne faut pas en déduire qu’ils célébraient leur anniversaire de naissance (Job 1:4). Dans ce verset, “jour” traduit l’hébreu yôm. Ce mot, qui vient peut-être d’une racine signifiant “être chaud”, désigne la période de temps qui va du lever au coucher du soleil. En revanche, “anniversaire de naissance” traduit une expression hébraïque formée de deux mots: yôm (jour) et hulédéth qui dérive de yâlad, racine hébraïque signifiant “enfanter”, ce qui fait donc penser au jour de la naissance. On notera la différence entre le “jour” et l’anniversaire d’une naissance en Genèse 40:20 où figurent les deux expressions. Nous lisons: “Or, le troisième jour [yôm], il se trouva que c’était l’anniversaire de la naissance [littéralement, “le jour (yôm) de la naissance (hulédéth)”] de Pharaon.” Ainsi, il est certain que Job 1:4 ne parle pas d’un anniversaire de naissance, ce qui est, par contre, indiscutablement le cas en Genèse 40:20. Il semble que les sept filles de Job organisaient une réunion de famille (peut-être à l’occasion d’une fête de printemps ou de celle de la moisson) et que, cette fête durant une semaine, chacun des fils recevait sa famille chez lui “à son jour”.

      L’attitude des fidèles envers les anniversaires de naissance ne changea pas avec l’introduction du christianisme. Jésus institua la célébration obligatoire d’un Mémorial, non pas de sa naissance, mais de sa mort. Il dit: “Continuez à faire ceci en souvenir de moi.” (Luc 22:19). Si les premiers chrétiens ne commémoraient pas la naissance de leur Sauveur, donc ne célébraient pas l’anniversaire de sa naissance, à plus forte raison n’allaient-​ils pas fêter leur propre anniversaire! L’historien Auguste Neander écrit: “La célébration d’anniversaires était une notion tout à fait étrangère aux conceptions des chrétiens de cette période.” (The History of the Christian Religion and Church, During the First Three Centuries, New York, 1848, p. 190). “Origène [écrivain du troisième siècle] (...) insiste sur le fait ‘qu’il n’est dit d’aucun des saints hommes dont parlent les Écritures, qu’il a donné un grand festin le jour de son anniversaire. Ce ne sont que les impies (comme Pharaon et Hérode) qui fêtent leur jour de naissance’.” — The Catholic Encyclopedia, 1911, t. X, p. 709.

      Il est donc clair que la célébration des anniversaires de naissance ne tire son origine ni des Écritures hébraïques ni des Écritures grecques.

  • Anthothijah
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    • ANTHOTHIJAH

      {Article non traduit.}

  • Antichrist
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    • ANTICHRIST

      (gr. antikhristos) [contre ou à la place de Christ].

      Ce terme apparaît, au singulier ou au pluriel, cinq fois dans les Écritures, mais uniquement dans deux des lettres de l’apôtre Jean.

      Le sujet n’était pas nouveau pour les chrétiens quand Jean écrivit ses lettres (vers 98). Nous lisons en I Jean 2:18: “Petits enfants, c’est la dernière heure, et, comme vous avez appris que l’antichrist vient, voici que dès maintenant il est survenu beaucoup d’antichrists; d’où nous savons désormais que c’est la dernière heure.” Jean montre qu’il y a beaucoup d’individus qui s’identifient à des antichrists, bien qu’ensemble ils puissent constituer un personnage collectif appelé “antichrist”. (II Jean 7.) On trouve dans les autres écrits de Jean des exemples de l’emploi du mot “heure” pour désigner une période de temps, soit relativement courte, soit d’une longueur indéterminée (voir Jean 2:4; 4:21-23; 5:25, 28; 7:30; 8:20; 12:23, 27). Jean ne limite pas l’apparition, l’existence et l’activité de cet antichrist à une certaine époque à venir, mais nous laisse entendre qu’il est déjà là et qu’il continuera d’exister. — I Jean 4:3.

      IDENTIFICATION

      De grands efforts ont été faits dans le passé pour identifier l’“antichrist” à un individu, tel que Pompée, Néron ou Mahomet (comme le suggéra le pape Innocent III en 1213), ou encore à une organisation en particulier, par exemple à la papauté comme l’ont fait les protestants. Cependant, les déclarations inspirées de Jean indiquent que ce terme doit être appliqué de façon très large, qu’il englobe tous ceux qui nient que “Jésus est le Christ” et qu’il est le Fils de Dieu “venu dans la chair”. — I Jean 2:22; 4:2, 3; II Jean 7; comparez avec Jean 8:42, 48, 49; 9:22.

      Celui qui ne confesse pas Jésus comme étant le Christ et le Fils de Dieu, nie, en partie ou en totalité, l’enseignement des Écritures qui le concerne: son origine, sa place dans l’organisation divine, comment en tant que Messie promis il a réalisé les prophéties des Écritures hébraïques, son ministère, son enseignement et ses prophéties. Il s’oppose à Jésus ou s’efforce de se substituer à lui comme Grand Prêtre et Roi établi par Dieu. C’est ce qui ressort très clairement d’autres textes qui, bien que n’utilisant pas le mot “antichrist”, expriment néanmoins et pour l’essentiel la même idée. Ainsi Jésus déclara: “Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse.” (Luc 11:23). II Jean 7 montre que de tels individus peuvent agir comme des trompeurs et que, par conséquent, l’“antichrist” englobe les “faux christs” et les “faux prophètes” ainsi que ceux qui, bien qu’ayant accompli des œuvres prodigieuses au nom de Jésus, sont néanmoins rangés par lui parmi les “hommes qui méprisent la loi”. — Mat. 24:24; 7:15, 22, 23.

      Jean montre très précisément que parmi ceux qui appartiennent à l’antichrist, il y a les apostats, ceux qui, dit-​il, “sont sortis de chez nous”, abandonnant la congrégation chrétienne (I Jean 2:18, 19). L’antichrist englobe également “l’homme qui méprise la loi” ou “le fils de la destruction” que décrit Paul, ainsi que les “faux enseignants” que Pierre stigmatise en disant qu’ils forment des sectes destructrices et vont jusqu’à “renier le propriétaire qui les a achetés”. — II Thess. 2:3-5; II Pierre 2:1.

  • Anti-Liban
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    • ANTI-LIBAN

      La plus orientale des deux chaînes montagneuses et parallèles au Liban, laquelle s’étend sur une centaine de kilomètres depuis le plateau de Basan, à l’est de Dan, jusqu’à la vaste plaine d’Émèse, non loin du site de Riblah. Les deux chaînes de montagnes sont séparées par l’Oronte et le Litani (Léontès) et appelée Cœlésyrie (“Syrie creuse”) ou Békâa. — Josué 11:17.

      Au nord, la chaîne de l’Anti-Liban est étroite et découpée par une succession de cimes élevées. La partie centrale est plus large, plus haute et plus dure alors que sa partie méridionale est découpée par de longs ouadis qui descendent vers l’est et le sud. À l’est, l’Anti-Liban s’abaisse peu à peu par une série de plateaux jusqu’aux plaines de Damas. Au sud de la chaîne se dresse le mont Hermon qui culmine à 2 759 mètres. Comme le Liban, l’Anti-Liban est constitué essentiellement de roches calcaires claires, avec des arêtes grisâtres et des sommets arrondis.

      C’est vraisemblablement l’Anti-Liban qui est désigné par le mot hébreu “Amanah” que l’on trouve dans le Cantique des cantiques (4:8) en rapport avec le mont Hermon. D’aucuns ont pensé que l’“Amanah” désignait un sommet particulier de la chaîne, mais il semble plutôt s’agir de l’Anti-Liban dans son ensemble ou d’une partie de la chaîne. Dans les inscriptions des rois assyriens Tiglath-Piléser III et Sennachérib, on trouve mentionnés ensemble les noms des montagnes “Libana” et Ammanana”. La rivière Abanah (aujourd’hui le Barada) est également appelée “Amanah” en II Rois 5:12 selon certains manuscrits. Or, cette rivière, la plus importante de celles qui arrosent Damas, prend sa source dans la partie sud des montagnes de l’Anti-Liban. Ce nom peut donc désigner cette partie de la chaîne ou toute la chaîne.

      Puisque la plus grande partie de l’Anti-Liban n’est pas enneigée, les cours d’eau ne sont pas nombreux. Il ne pousse sur ces versants qu’une maigre végétation, bien qu’on trouve çà et là quelques forêts clairsemées de chênes nains et de genévriers. Il ne reste aujourd’hui que très peu de cèdres. Mais, comme aux temps bibliques, il y a encore sur les premières pentes de l’Anti-Liban des vignes, des oliveraies et des vergers.

  • Antilope
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    • ANTILOPE

      (héb. dîshôn, d’une racine qui signifie “sauter, bondir”).

      Ruminant inclus dans la liste des animaux que les Israélites étaient autorisés à manger. — Deut. 14:5.

      Beaucoup pensent que le dîshôn des Écritures hébraïques serait l’antilope addax, qui habite les régions désertiques de l’Afrique du Nord et du Soudan. Cet animal peut atteindre jusqu’à un mètre au garrot. Il est admirablement équipé de sabots courts et largement étalés qui lui permettent de se déplacer dans le sable mouvant du désert, où il peut survivre très longtemps sans boire. Ses cornes, dont la longueur absolue atteindrait un mètre, se tordent en spirale, accomplissant ainsi de un tour et demi à trois tours. À l’exception du ventre, de la queue, de l’arrière-train et de certaines parties de la face qui restent toujours blancs, la couleur de l’addax est plus foncée en hiver; de gris clair en été elle devient brun-gris.

      Le dîshôn pourrait être aussi l’oryx arabe, une autre antilope du désert. Contrairement à l’addax, l’oryx a les cornes légèrement recourbées vers l’arrière et, à l’exception des pattes et de certaines parties de la face qui sont brun foncé, son pelage est clair.

  • Antioche
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    • ANTIOCHE

      1. Antioche de Syrie fut fondée par Séleucus Nicator peu après que les généraux Cassandre et Lysimaque et lui-​même eurent remporté la bataille décisive d’Ipsus, en Phrygie (Asie Mineure), en 301 avant notre ère. Il choisit ce site en raison de sa position stratégique et donna à la ville le nom de son père ou de son fils, qui s’appelaient tous deux Antiochus. Antioche fut construite sur la rive sud de l’Oronte, là où se trouve aujourd’hui la ville turque d’Antakya, à une trentaine de kilomètres de la Méditerranée. Sa situation géographique était telle qu’elle pouvait contrôler sans difficulté le commerce de tout le nord-ouest de la Syrie, là où passaient les routes qui reliaient l’Euphrate à la Méditerranée. Antioche ne tarda pas à devenir un grand centre commercial et une ville cosmopolite qui connut la prospérité et la richesse grâce à la fabrication de produits de luxe. Séleucus fit également construire sur la côté méditerranéenne une ville portuaire à laquelle il donna son nom, Séleucie. Avant d’être assassiné en 281, il transféra le siège de son gouvernement de Babylone à Antioche, sa nouvelle capitale syrienne, où les rois de la dynastie séleucide continuèrent à régner jusqu’en 64 avant notre ère, date à laquelle le général romain Pompée fit de la Syrie une province romaine. Antioche devint non seulement la capitale de cette province romaine, mais aussi la troisième ville de l’empire, après Rome et Alexandrie.

      Antioche fut construite d’après le plan d’Alexandrie, avec plusieurs grandes voies ornées de portiques qui se croisaient à angle droit. Elles impressionnaient par leur beauté et rehaussaient la splendeur des édifices construits à proximité. Cette ville, appelée “la Reine de l’Orient”, “Antioche l’admirable” et “la troisième capitale de l’Empire romain”, était la seule à avoir un système d’éclairage public dans les rues, malgré toutes ces manifestations extérieures de beauté et de labeur, elle était réputée pour sa corruption morale à cause des rites orgiaques et dégradants que ses habitants pratiquaient au nom de la religion. Les habitants d’Antioche ‘étaient connus pour leur débauche’, et Juvénal disait que ‘l’Oronte

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