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  • Délinquants de la gent ailée
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Réveillez-vous ! 1971
g71 22/6 p. 19-20

Délinquants de la gent ailée

De notre correspondant aux îles Britanniques

L’ÉTOURNEAU européen au plumage sombre et luisant est un oiseau exubérant. Il émet continuellement des cris de toutes sortes. Il est vrai qu’il s’envole à la moindre alerte, mais il ne tarde pas à revenir en se pavanant d’un air effronté pour montrer son insouciance.

Beaucoup de personnes n’aiment pas ces oiseaux batailleurs, et non sans raison. En effet, ils ont l’habitude d’arriver en volées quand on donne à manger à la volaille et de s’approprier gaiement une grande partie de la nourriture qui lui est destinée. Certains disent que les cris rauques des étourneaux les empêchent de dormir. En outre, ces oiseaux peuvent causer des dégâts considérables dans les champs et les vergers.

Environ deux millions d’étourneaux avaient l’habitude de venir passer la nuit dans une plantation de mélèzes de quatre hectares à Kinver, en Angleterre. Avant que l’on n’ait pu les chasser de cet endroit, ils avaient détruit 30 000 mélèzes de 15 ans.

Les étourneaux ravagent également les récoltes de baies, de fruits et de céréales. Un cultivateur déclara : “Essayer d’empêcher un million d’oiseaux de se poser sur un champ, équivaut à vouloir empêcher la pluie de tomber. J’ai dépensé plus de dix mille francs en fusils et en balles cette année et je n’ai fait que chasser les étourneaux chez le voisin.”

Ces oiseaux aiment la vie citadine, probablement à cause de la chaleur que dégagent les grands immeubles. C’est pourquoi, dans certaines régions, ils font la navette chaque matin entre leurs immenses “dortoirs” au cœur de la ville et les campagnes les plus proches. C’est là qu’ils glanent leur nourriture, mais le soir venu ils regagnent la ville pour dormir.

On a vu à Washington plus de 10 000 étourneaux s’installer pour dormir dans un seul pâté de maisons où ils salissaient à la fois les bâtiments et les gens. En 1929, les organisateurs de la cérémonie d’investiture du président Hoover s’inquiétaient des nombreux étourneaux qui avaient élu domicile le long de la route que le cortège présidentiel devait emprunter. Lors de l’investiture du président Kennedy, en 1961, les fonctionnaires responsables firent pulvériser les arbres avec un produit abhorré des étourneaux. Cette opération coûta près de 50 000 francs français.

Il est intéressant de noter qu’en 1890 il n’y avait pas un seul étourneau aux États-Unis. Cette année-​là un riche New-Yorkais décida de faire connaître aux Américains tous les oiseaux mentionnés dans les œuvres de Shakespeare. Il fit donc venir d’Angleterre 60 étourneaux qu’il lâcha dans le Central Park. Aujourd’hui, l’Amérique du Nord compte des centaines de millions de ces oiseaux, car ils se sont multipliés et se sont disséminés à travers tout le continent. À Vancouver le premier est apparu en 1946. Vers la fin des années 50 ils avaient envahi par milliers les houssaies de l’Oregon.

On a recouru à une grande variété de méthodes — la plupart ont échoué — pour débarrasser les villes de ces envahisseurs. On a essayé entre autres les feux d’artifice, les serpents en caoutchouc, les ballons remplis de gaz, les fils électrifiés, les produits chimiques à l’odeur désagréable, les crécelles, les claquettes, les cymbales, les ultrasons, les rayons ultraviolets, les phares, les tranquillisants et d’autres moyens encore.

Le conseil municipal de Melbourne, en Australie, installa sur la belle façade de l’hôtel de ville, gîte préféré des étourneaux, un faux hibou aux yeux brillants et à l’aspect redoutable. Le résultat ? Les étourneaux se perchaient sur sa tête !

Bien que les étourneaux soient des délinquants, beaucoup d’autorités hésitent à recommander leur extermination, car ils dévorent un grand nombre d’insectes nuisibles, tels que le Popillia japonica. On estime donc que leur utilité dépasse de loin leurs méfaits.

En outre, des millions de gens aiment les étourneaux. Les citadins surtout prennent plaisir à suivre leurs vols de précision rapides et spectaculaires, car une nuée d’étourneaux tournoie et vire comme un seul oiseau. D’autres personnes écoutent avec admiration les divers cris et chants qu’ils émettent.

Les étourneaux ont une étonnante capacité d’imitation. On dit qu’ils sont capables d’imiter le cri de 44 oiseaux différents. En outre, ils contrefont l’aboiement du chien et le miaulement du chat. Certains étourneaux ont appris à parler et à siffler des mélodies. Il est des personnes qui gardent des étourneaux en cage, les préférant aux perruches et aux perroquets tant ils sont amusants.

Bien que les étourneaux soient considérés parfois comme des délinquants, ils ont néanmoins des qualités qui compensent. Ce sont en vérité des oiseaux remarquables.

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