Coup d’œil sur le monde
Trente-trois théologiens rebelles
Le gouvernement de l’Église catholique a été sévèrement critiqué dernièrement dans un “manifeste” publié en Italie par trente-trois théologiens catholiques représentant sept pays. Évoquant la “grave crise d’autorité et de confiance” que traverse actuellement l’Église, le manifeste déclare, entre autres : “Le pape et les évêques, qui sont en fait les maîtres absolus de l’Église, concentrent dans leurs mains les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, sans aucun contrôle efficace. (...) On prêche la justice et la paix dans la mesure où cela ne coûte rien à l’Église et à la hiérarchie... Non seulement l’Église est en retard sur son temps, mais elle est aussi en retard sur sa mission.” Répondant à cette lettre ouverte, le cardinal Garrone, préfet de la congrégation pour l’éducation catholique, a écrit dans l’Osservatore Romano : “Le plan d’action préconisé dans le ‘manifeste’ ignore complètement que dans l’Église le ‘pouvoir’ n’est pas une force qu’il faut contrebalancer avec d’autres forces ou même refuser. Mais il est un ‘service’ d’autorité garanti par l’assistance divine.” N’est-ce pas précisément eu égard à cette dernière affirmation que l’Église catholique connaît présentement une “crise (...) de confiance” ? Manifestement, bon nombre de catholiques, y compris des théologiens, commencent à se demander si le gouvernement de l’Église s’exerce avec l’“assistance divine”.
Soljenitsyne et l’Église orthodoxe russe
Alexandre Soljenitsyne, écrivain soviétique et lauréat du prix Nobel de littérature, a récemment adressé au patriarche Pimène, chef de l’Église orthodoxe russe, une lettre dans laquelle il accuse l’Église d’aider l’État à faire disparaître la religion en URSS. Il a écrit : “Nous sommes en train de perdre les derniers traits d’un peuple chrétien. Cela ne devrait-il pas être la préoccupation essentielle du patriarche russe ? Or, vous, la hiérarchie de l’Église, vous acceptez cela et vous y contribuez, prétendant voir une marque probante de liberté de conscience dans le fait que nous sommes contraints de livrer nos enfants sans défense, non pas à des mains neutres, mais entre celles d’une propagande athée de la forme la plus primaire et la plus malhonnête.” Commentant cette intervention courageuse, Le Monde a déclaré : “C’est la première fois qu’Alexandre Soljenitsyne s’attaque directement, dans un document de ce genre, à la hiérarchie de l’Église en URSS.” Le journal parisien a précisé : “Il reproche personnellement au patriarche de permettre, par sa passivité, l’étouffement de l’Église. (...) Soljenitsyne s’inquiète encore de voir le patriarcat tolérer que l’État entretienne une forme d’esprit dans laquelle les individus s’écartent, par peur, de la pratique religieuse et où les croyants sont ‘publiquement ridiculisés’.” Que Soljenitsyne se rassure ! La pratique du vrai christianisme se poursuit en URSS. Quoique “publiquement ridiculisés” et même persécutés, les témoins de Jéhovah continuent d’y pratiquer la vraie religion.
“Âge de pierre”
Sous ce titre, Le Figaro a publié l’information suivante : “Une expédition américano-philippine, dirigée par le père Frank Lynch, prêtre catholique du diocèse de New York, a découvert dans la jungle de l’île de Mindanao [îles Philippines] une peuplade primitive qui vit encore à l’âge de pierre. Les Tasaday — c’est le nom de cette peuplade — sont au nombre de vingt-quatre seulement. Ils habitent trois cavernes au flanc d’une montagne, se nourrissent de fruits et de racines et ignorent l’agriculture. Leurs seuls outils sont de pierre taillée.” Comme quoi le “paléolithique” est beaucoup plus près de nous que les évolutionnistes voudraient nous le faire croire, et la “préhistoire” ne serait, en somme, que de l’“histoire”...
On soutient l’adultère et le mensonge
Un pasteur de l’Église unitarienne de Chicago et un médecin ont conclu que “les liens du mariage se sont renforcés dans de nombreux cas où l’un des conjoints ou les deux se sont livrés à” l’adultère. Ils ont ajouté que la conclusion à laquelle ils ont abouti “contredit la conception générale qui veut que le mariage idéal soit fondé sur la monogamie sexuelle et sur une parfaite honnêteté de la part des deux conjoints”. En ne condamnant pas le mensonge, la tricherie et l’adultère, ce pasteur va directement à l’encontre des principes de Dieu.
Aucun guide moral
Le doyen de l’Église anglicane de Perth, en Australie, a déclaré que “l’Église n’est pas autorisée à encourager les hommes à suivre les principes moraux”. Il a ajouté : “La morale comprend les règles acceptées par la communauté, mais celles-ci varient d’une génération à l’autre et d’un endroit à l’autre.” À l’exemple de nombreux membres du clergé, il se désintéresse totalement de la morale biblique.
La pénurie de pasteurs anglicans devient inquiétante
L’Église d’Angleterre connaît une telle hémorragie de pasteurs que la situation est jugée critique. Le nombre des démissions est deux fois plus élevé que celui des inscriptions. L’année dernière, il n’y a eu que 392 ordinations ; c’est le chiffre le plus bas enregistré depuis 22 ans, et il est inférieur de 100 à celui relevé il y a cinq ans.
Les évolutionnistes modifient de nouveau leurs théories
Il y a quelques dizaines d’années, les évolutionnistes ont donné le nom d’Australopithèques à des fossiles de créatures de petite taille, découverts en Afrique. Beaucoup d’entre eux les ont classés dans la lignée humaine. C’est ce que laisse entendre le livre L’homme primitif (angl.) en disant : “Il [l’Australopithèque] est vraisemblablement notre ancêtre.” Toutefois, après des années de fouilles effectuées en Afrique, Richard Leakey déclare que les Australopithèques “n’ont rien à voir avec l’évolution du genre Homo”. Ceux qui refusent de reconnaître que Dieu a créé les hommes séparés et différents des animaux continuent de jouer aux devinettes.
La pratique des sciences occultes est nuisible
Selon le Dr Kurt Koch, psychologue, quarante à cinquante pour cent des malades mentaux soignés dans les hôpitaux de Californie se sont adonnés à la pratique des sciences occultes. Les conseillers du Centre de la jeunesse de San Diego ont également remarqué une angoisse plus marquée chez ceux qui faisaient du spiritisme.
Les enfants sans foyer
D’après les statistiques établies par les Nations unies, sur 100 enfants nés en Amérique latine, environ 70 meurent en bas âge ou vivent dans le dénuement le plus complet. Des milliers d’entre eux sont abandonnés chaque année. On a affirmé que dans la capitale d’un pays d’Amérique du Sud, il y a 6 000 enfants sans foyer qui vivent en commettant des délits et qui, une fois adultes, vont même jusqu’à tuer pour voler de l’argent. Il ne fait aucun doute que l’humanité a bien besoin de l’ordre nouveau de Dieu.
Régression de la natalité
En 1971, on a enregistré 3 559 000 naissances aux États-Unis, soit 4 pour cent de moins qu’en 1970, bien que le nombre des femmes capables d’avoir des enfants ait augmenté. La proportion des naissances est maintenant de 17,3 pour mille habitants, ce qui représente le chiffre le plus bas jamais enregistré. Au cours des dernières années, la baisse la plus sensible du taux de natalité a été relevée dans les familles aux revenus limités. Entre 1966 et 1970, on compte en effet un million de naissances en moins par rapport aux taux des années précédentes.
Problèmes dans l’enseignement
De nombreux pays connaissent “l’anarchie dans l’enseignement”. Voici ce qu’a déclaré Terry Casey, secrétaire général de l’Association nationale des enseignants de Grande-Bretagne : “Incontestablement, une vague de violence plus forte déferle sur le pays et sur les écoles, et nous sommes pratiquement dans l’incapacité d’y faire face.” En ce qui concerne les États-Unis, le Morning News de Dallas rapporte : “Les enseignants disent qu’ils ont assisté à l’effondrement de l’autorité dans les écoles, et que celui-ci s’est étendu au pays tout entier à la vitesse d’un ouragan.” Nous lisons dans Today’s Education : “Le nombre croissant des agressions dont ont été victimes les professeurs au cours de ces dernières années constitue un signe caractéristique de notre temps.”
Que fait-on pour les victimes ?
T. A. Dohm, juge à la Cour suprême de Vancouver, maintenant en retraite, a déclaré que la société met trop l’accent sur la réhabilitation des criminels et ne s’intéresse pas assez à la protection du public. “Les choses sont allées trop loin”, a-t-il déclaré, accusant les “gens bien intentionnés” qui oublient les victimes de la criminalité.
“Le retour des justiciers”
Depuis quelque temps, l’idée circule aux États-Unis que si la police ne parvenait pas à faire face à la recrudescence de la criminalité et particulièrement celle qui a pour cause la toxicomanie, alors le public serait dans l’obligation de prendre les choses en mains. Le Post-Intelligencer de Seattle écrit : “Dans bien des grandes villes américaines la police doit affronter un nouveau problème : le retour des justiciers. Comme premier signe de ce phénomène, elle a trouvé des cadavres de trafiquants de drogue exécutés par des inconnus.” Écrivant dans Newsweek, le célèbre commentateur Stewart Alsop cite un article du Post de Washington qui déclare : “Dans les ghettos des Noirs, on entend dire de plus en plus souvent que l’activité de justiciers, — allant jusqu’à l’‘exécution’, — pourrait être le seul moyen d’enrayer l’extension de l’usage de l’héroïne parmi les jeunes Noirs.”