Coup d’œil sur le monde
Du plagiat chez les adventistes?
Lors de l’assemblée générale des adventistes du septième jour qui a eu lieu l’année passée, ceux-ci ont réaffirmé leur croyance selon laquelle Ellen White était “inspirée” au même titre que les prophètes bibliques. Elle a écrit plus de 50 livres. Pourtant, un homme, ministre adventiste depuis plus de 36 ans, a écrit ce qui suit, après deux années de recherches: “C’était une plagiaire.” Ce pasteur, Walter Rea, affirme même que cela est tellement évident “que le premier conducteur de camion qu’on prendrait dans la rue le constaterait”. Selon lui, les sources d’Ellen White étaient le plus souvent des écrits religieux d’origine non adventiste, parus vers le milieu du XIXe siècle et il donne d’ailleurs de nombreux exemples à l’appui de ses dires. Il affirme de plus qu’il n’a pas trouvé, jusque-là, un seul ouvrage important d’Ellen White où elle n’ait utilisé un récit antérieur. Walter Rea précise: “Le plus grave, c’est qu’elle a toujours prétendu, ce que l’Église affirmait également, qu’elle n’avait ni copié ni été influencée par qui que ce soit.”
Donald McAdams, président de l’université adventiste de Keene (Texas), écrit ce qui suit en guise de commentaire sur cette découverte embarrassante: “Ellen White est tellement au cœur de la vie des adventistes du septième jour que ses paroles touchent pratiquement tous leurs enseignements et toutes leurs actions (...). Considérer ses déclarations comme venant peut-être de quelqu’un d’autre ou comme ne faisant pas nécessairement autorité bouleverse notre cœur et nous met mal à l’aise.”
Juste une petite goutte!
Au cours de journées médicales tenues à Abidjan (Côte-d’Ivoire), le professeur Jean Bernard, membre de l’Institut, a évoqué les propriétés uniques du sang de chaque individu. Le journal “Le Parisien Libéré” rappelle “qu’une seule goutte de sang est une carte d’identité d’une grande indiscrétion. Elle est un élément biologique beaucoup plus précis que les empreintes digitales dont nous imprimons le dessin sur nos cartes officielles. Elle raconte à la fois notre passé, notre présent et notre devenir”.
Une nouvelle science fondée sur ces propriétés est en train de naître: l’hématologie géographique. On devrait pouvoir, par l’étude du sang de différentes personnes, “remonter la course des grands exodes humains”. Ainsi, toujours selon ce médecin, par ses recherches, le professeur Jean Dausset aurait “prouvé (...) que ce sont les Polynésiens qui, dans un lointain passé, avaient fait de l’Amérique du Sud leur colonie”.
Inventé de toutes pièces
Un article paru dans le magazine scientifique allemand “Factum” traitait du sujet suivant: “Les fossiles — forme primitive ou élaborée?” Cette étude comparait les fossiles animaux et végétaux avec les espèces de notre époque. Après une recherche faite sur les crustacés, le rédacteur conclut: “Quels qu’aient été nos efforts, nous n’avons nulle part rencontré de forme originelle de l’évolution. Chaque exemplaire de crustacé fossile que nous avons trouvé s’est révélé aussi complet que ceux qui existent de nos jours.” Quelle conclusion tire ce rédacteur? “Des formes de vies animales primitives? Des crustacés plus ou moins élaborés? Ils n’existent que dans nos livres de zoologie.”
Fœtus à vendre
Le rédacteur d’une lettre mensuelle sur la situation des ressources mondiales, James Ridgeway, décrit un des marchés les plus étranges du monde des affaires: la vente de fœtus humains. Il déclare qu’en 1976, un fœtus humain valait 75 dollars (environ 350 FF). C’était le prix qu’en donnaient les laboratoires de recherches et les industries pharmaceutiques spécialistes dans la culture sur tissus humains. D’où venaient ces fœtus? En majorité, des classes les plus basses des pays sous-développés. Tout ceci est rapporté dans le livre “Qui possède la la terre?” (angl.). Cette question reste posée, quand on sait que maintenant une source d’approvisionnement constante vient des femmes américaines. Pourquoi ce changement? Il s’est produit depuis que les tribunaux américains ont légalisé l’avortement. Bien sûr, ni le père ni la mère du fœtus ne touche d’argent lors de ces ventes. Qui alors? Les docteurs ou les hôpitaux tirent-ils encore des profits supplémentaires en dehors du prix de ces opérations? Le mépris de ce qui est sacré aux yeux de Celui qui possède la terre et toute vie qui y réside prendra-t-il fin un jour? — Ex. 21:22-25.
Des règles pesantes
Selon le journal “Les dernières nouvelles d’Alsace”, une lettre en provenance du Vatican donnerait les directives du pape envoyées aux évêques, pour traiter du problème des prêtres qui veulent revenir à l’état laïc et se marier. L’article précise qu’il s’agit d’“enrayer l’épidémie de prêtres qui ‘veulent divorcer du sacerdoce’”. Le pape demande aux évêques de faire preuve de prudence et de n’accorder de considération qu’aux cas de ceux qui, “depuis longtemps, ont abandonné la vie sacerdotale et demandent à régler un état de choses qui ne leur permet pas de revenir en arrière”, ou les cas de “prêtres qui n’auraient jamais dû être ordonnés”
De tels problèmes ne se poseraient pas si l’Église catholique n’avait pas voulu introduire des règles dans des domaines où la Parole de Dieu laisse à chacun une entière liberté. — Mat. 19:12; I Tim. 3:2.
Un problème résolu grâce au laser
Un jeune adolescent israélien qui souffre d’hémophilie a pu être circoncis grâce à l’utilisation d’un laser. Cette opération a pu se dérouler sans problèmes, car, avec cette procédure, la plaie est cautérisée instantanément et il n’y a pas de perte de sang. Selon le quotidien français “La Montagne”, “l’adolescent, éduqué dans la tradition religieuse, souffrait de ne pas être circoncis comme ses camarades et avait subi une véritable dépression à la veille de sa ‘bar-mitsva’ (initiation religieuse à l’âge adulte), ce qui décida les parents à demander l’avis des spécialistes”.
Du foin sec en tout temps
Un des soucis de beaucoup d’agriculteurs qui pratiquent l’élevage dans des régions tempérées est de ramasser du foin sec pour leur bétail. En effet, pour peu que la pluie survienne dans les jours qui suivent le fauchage, il devient ensuite très difficile d’emmagasiner du foin humide. Le journal “Le Monde” rapporte que, pour éviter ces ennuis, un agriculteur de Varennes-sur-Allier (dans le centre de la France) “a eu l’idée de construire une sorte de piège à soleil pour sécher le foin... dans les granges. Le système est simple: un énorme serpent de plastique noir de 1,90 mètre de diamètre et de 230 mètres de longueur capte les calories solaires; dans le circuit, 40 000 mètres cubes d’air ‘gagnent’ chaque heure entre 6 et 12 degrés (selon les conditions d’ensoleillement) par rapport à l’air ambiant. Il suffit alors de puiser l’air ainsi chauffé dans le silo où est stocké le foin à sécher. Un petit ventilateur de 10 CV suffit. En trois ou quatre jours le foin est sec”.
Ce système, qui demande un investissement assez faible, de l’ordre de 3 000 francs français, est déjà opérationnel et permet “non seulement de ne plus dépendre des intempéries, mais aussi d’augmenter sensiblement la valeur nutritive du produit”. Il semble donc que l’on verra ce séchoir solaire se répandre de plus en plus dans les campagnes.
Le malheur inutile?
De nombreuses personnes sont mortes, en 1976, à la suite du tremblement de terre de Tangshan, en Chine. À cause de cela, de nombreux hommes ont perdu leur épouse, et de nombreuses femmes leur mari. Beaucoup de ces affligés se sont mariés entre eux. Pourtant, cette douleur commune, le fait d’avoir perdu quelqu’un, n’a pas suffi à donner des bases solides à leur mariage. La publication “China reconstructs” relate: “Environ 30 pour cent des remariages se sont terminés par un divorce, parfois parce que les couples n’avaient que peu de choses en commun, parfois parce que leurs enfants ne pouvaient pas supporter cette nouvelle situation.”
Supporters ou bêtes féroces?
Le journal de Toronto “Globe and Mail”, citant un article d’un journal espagnol qui relatait la visite à Madrid du club londonien West Ham, rapporte ce qui suit au sujet des supporters britanniques : “On n’a jamais vu, de toute l’histoire de ce stade une telle conduite barbare et bestiale. Les ambassadeurs de l’Angleterre sont pires que les hordes barbares d’Attila.”
Voici ce que dit le “New York Times” sur l’accroissement de la violence lors des matchs de football. “La violence des spectateurs dans des matchs de football a augmenté régulièrement au cours de ces dix dernières années et semble être, aux yeux de certains, le symbole d’une dégradation générale de la loi et de l’ordre dans une société qui a toujours tiré fierté de ses bonnes manières et de sa bonne conduite; de plus, cela rappelle curieusement les nouvelles frustrations des habitants des grandes villes.”
Les catholiques et leurs concubines
L’archevêque Milingo de Lusaka, au Mozambique, a reconnu récemment que “plus de 30 pour cent des catholiques qui résident dans l’archidiocèse de Lusaka vivent en concubinage”. Un sondage de l’Église, communiqué par cet archevêque au journal “Times of Zambia”, révèle que sur “10 903 couples, environ 3 225 vivent en union libre”. Comment l’Église considère-t-elle les enfants nés de telles unions contraires aux Saintes Écritures? L’archevêque Milingo, cité dans le “Times”, parle des “enfants nés de parents chrétiens qui ne se sont pas mariés ou de parents qui vivent en concubinage ou encore de la seconde femme d’un chrétien qui se serait marié à l’église.” Il précise que ‘ces enfants ont le droit d’être baptisés et que les ministres du culte sont dans l’obligation de procéder à leur baptême’.
Des livres chers
Le journal de Bruxelles “La dernière heure” nous apprend qu’une personne qui avait “emprunté” deux livres dans une université du Kansas a fait savoir qu’elle acceptait de payer la somme de 40 000 francs belges (5 600 FF) pour n’avoir pas rendu ces livres en temps voulu. L’article précise: “Elle explique son geste dans une lettre où elle écrit notamment qu’elle est devenue ‘Témoin de Jéhovah’ et qu’elle connaît maintenant la différence entre ‘ne pas être pris pour vol’ et ne pas voler.”
Des gens peu fréquentables
Le feuilleton de télévision “Dallas” qui a battu tous les records d’écoute sur les écrans américains est ou sera diffusé par de nombreux autres pays. De l’avis général des commentateurs, cette série présente un personnage principal ou ‘héros’ complètement dépravé sur le plan moral. Il semble même qu’à cause de cela certaines chaînes de télévision aient hésité avant de se porter acquéreur des ces émissions. À ce sujet, la réaction du magazine français de télévision “Télé Poche” est riche d’enseignements. Voici ce qu’il dit: “Cette famille Ewing, pourrie d’argent, de défauts et de vices, franchement elle n’est pas fréquentable. Oui, mais permettez: c’est à nous téléspectateurs de dire qui nous voulons fréquenter ou non. Et si comme déjà 300 millions de téléspectateurs, nous avons envie de haïr un méchant, (...) un mauvais sujet nommé J. R. [Ewing]?” Cette question montre bien que, souvent, les programmes de télévision ne font que refléter la moralité de la majorité des gens qui les regardent.