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FolieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LA FOLIE OPPOSÉE À LA SAGESSE
Dans le livre de l’Ecclésiaste, le convocateur révèle qu’il a voué son cœur “à connaître la sagesse et à connaître la folie”. (Eccl. 1:17.) Il ne limita pas ses recherches à l’étude de la sagesse, mais considéra aussi son contraire, tel que le manifestent les humains (Eccl. 7:25). En Ecclésiaste 2:12, Salomon montre encore qu’il évalua la sagesse, la folie et la sottise. C’est ainsi qu’il put discerner leurs valeurs respectives. Il reconnut toute la folie d’une frivolité excessive, lorsqu’il déclara: “J’ai dit au rire: ‘Démence!’”, montrant ainsi que par rapport à la sagesse, cette attitude est déraisonnable et ne peut procurer un bonheur véritable. — Eccl. 2:2.
Salomon fit ce commentaire à propos de la condition mentale du stupide: “Le début des paroles de sa bouche est sottise, et, ensuite, la fin de sa bouche est folie funeste.” (Eccl. 10:13). La stupidité revêt parfois la forme d’une plaisanterie si nuisible à celui qui en est l’objet que son auteur est comparé à un fou qui manie des armes meurtrières. — Prov. 26:18, 19.
Ceux qui ne croient pas à la résurrection pensent que, pour chaque homme, la mort est la fin de tout. Ils donnent libre cours à leurs inclinations charnelles et ne cherchent pas à faire la volonté de Dieu, démontrant par là que leur point de vue est faussé. Salomon, qui avait aussi remarqué leur attitude, y fit allusion en ces termes: “Parce qu’il y a un même hasard pour tous, le cœur des fils des hommes est aussi plein de mal; et il y a de la folie dans leur cœur durant leur vie, et après cela — chez les morts!” — Eccl. 9:3.
USAGE FIGURÉ
L’autorité et l’apostolat de Paul avaient été contestés par certains membres de la congrégation de Corinthe que Paul qualifia par dérision de “super-apôtres”. (II Cor. 11:5.) Afin de ramener la congrégation de Corinthe à la raison, Paul prouva ses prétentions en se ‘glorifiant’ de ses lettres de créance, des bénédictions qu’il avait reçues et de ce qu’il avait vécu au service de Jéhovah. Il n’était pas courant qu’un chrétien se glorifiât ainsi, mais, dans ce cas-là, Paul se voyait obligé de le faire. C’est pourquoi il se présenta comme un “homme déraisonnable” et ajouta à l’intention des prétendus “super-apôtres”: “Sont-ils ministres de Christ? Je réponds comme un fou, je le suis de façon plus remarquable.” — II Cor. 11:21-27.
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Fonctionnaire de courAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FONCTIONNAIRE DE COUR
(héb. sârîs, eunuque, courtisan, ministre du roi; gr. eunoukhos, c’est-à-dire gardien de la couche, de la chambre à coucher, eunuque).
On considère généralement que les fonctionnaires de cour avaient la charge des appartements privés ou des chambres d’un palais ou d’un château, tel Blastus, le chambellan du roi Hérode (Actes 12:20; toutefois, le récit emploie ici l’expression grecque épi tou koitônos, “au-dessus de la chambre à coucher”). Ceci dit, les fonctionnaires royaux pouvaient se voir confier des tâches très variées. Bigthan et Téresch, deux fonctionnaires de cour médo-perses, étaient des serviteurs sûrs dont la tâche consistait, semble-t-il, à garder la porte des appartements privés du roi Assuérus (Esther 2:21). D’autres servaient le roi en personne (Esther 1:10, 11). La Bible indique que certains fonctionnaires de cour occupaient des fonctions militaires (II Rois 25:19). À Babylone, un “fonctionnaire de cour en chef” était en devoir d’établir un gardien sur Daniel, Hananiah, Mischaël et Azariah après leur arrivée à Babylone, en 617, lorsque Nébucadnezzar déporta dans sa capitale le roi Jéhoïakin et d’autres Juifs. — Dan. 1:3, 7, 11; voir EUNUQUE.
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Fondation, fondementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FONDATION, FONDEMENT
Base ou infrastructure sur laquelle un bâtiment est construit et qui sert à répartir le poids de la superstructure sur le sol. Puisque la résistance et la permanence d’un édifice dépendent dans une large mesure, de la solidité de ses fondations, il faut apporter beaucoup de soin à cette partie de la construction. De bonnes fondations étaient particulièrement indispensables en Palestine pour que les bâtiments puissent résister, non seulement aux pluies torrentielles, aux vents et aux inondations, mais aussi aux tremblement de terre, car la région est sujette aux séismes.
Jéhovah, le Grand Constructeur, compara notre planète à un bâtiment lorsqu’il répondit à Job du milieu de la tempête de vent (Job 38:4-7). Bien que la terre soit suspendue sur le néant, elle a, pour ainsi dire, des fondations durables qui ne chancelleront jamais, car les lois irrévocables qui régissent l’univers la maintiennent solidement à sa place, et parce que le dessein de Dieu à son égard n’a pas changé (Job 26:7; 38:33; Ps. 104:5; Mal. 3:6). En revanche, l’injustice et la désobéissance à la loi de Dieu démolissent effectivement les fondements qui assurent la stabilité d’un pays. Elles font chanceler les fondements de la terre symbolique (les hommes et les systèmes qu’ils ont édifiés). — Psaumes 82; 11:3; Prov. 29:4.
Tout comme Salomon avait utilisé des pierres de taille, grandes et coûteuses, pour poser les fondations du temple, de même Jésus Christ, la pierre angulaire de fondement de la “maison spirituelle”, ainsi que les apôtres et les prophètes qui en constituent le fondement secondaire, sont précieux aux yeux de Dieu. Jésus Christ est un fondement sûr et inébranlable, et tous ceux qui sont bâtis sur lui sont choisis par Jéhovah.
D’une manière fort opportune, les douze pierres fondamentales symboliques de la Nouvelle Jérusalem qui portent les noms des douze apôtres de l’Agneau sont présentées comme des pierres précieuses (Rév. 21:14, 19, 20). La Nouvelle Jérusalem décrite dans la Révélation se compose des 144 000 qui sont promis en mariage au Christ. Quant à la Jérusalem céleste dont il est question en Hébreux 12:22, elle comporte un membre supplémentaire, savoir l’époux ou le Roi en personne. C’est là la ville qui a de vrais fondements, celle qu’Abraham attendait (Héb. 11:10). Ainsi donc, la lettre aux Hébreux et la Révélation indiquent qu’il existe une grande similitude entre la Jérusalem céleste et la Nouvelle Jérusalem. — I Pierre 2:4-6; Éph. 2:19, 20.
Jésus qui, bien avant de devenir homme, travaillait aux côtés de son Père comme une habile ouvrière lorsque celui-ci posa les fondements de la terre, comprenait parfaitement la valeur d’un fondement solide. C’est ce qui ressort de l’illustration où il met en scène un homme avisé qui est allé profond et qui a posé le fondement de sa maison sur la masse rocheuse, ainsi qu’un stupide qui a construit sa maison sur le sable et a subi une grande perte (Prov. 8:29, 30; Mat. 7:24-27; Luc 6:47-49). De même, comparant l’œuvre qui consiste à faire des disciples de Christ à un travail de construction, Paul souligna l’importance de construire avec des matériaux ininflammable sur le fondement qui avait été posé, savoir Jésus Christ, afin de ne pas subir une perte. — I Cor. 3:10-15.
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FontaineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FONTAINE
Voir SOURCE.
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Fontaine (Porte de la)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FONTAINE (PORTE DE LA)
{Article non traduit.}
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Fontaine du Grand SerpentAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FONTAINE DU GRAND SERPENT
L’expression hébraïque désigne la fontaine, la source ou le puits d’un monstre marin ou terrestre et elle est traduite diversement par la Source du Dragon (AC; Dh; Os; Sy; TOB), la fontaine du Dragon (Jé; Li; Ostervald; ZK), la “source du chacal” (Da) ou la fontaine du Grand Serpent (MN). La Septante, toutefois, l’appelle “le puits des figuiers”.
Cette source d’eau se trouvait sur la route qu’emprunta Néhémie lorsqu’il inspecta pour la première fois la muraille en ruine de Jérusalem (Néh. 2:12, 13). Puisqu’on ne retrouve ce nom nulle part ailleurs dans les Écritures, si cette fontaine ou puits est mentionnée dans un autre passage, ce doit être sous une appellation différente. On avance fréquemment le nom d’En-Roguel. — Voir EN-ROGUEL.
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ForceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FORCE
Voir PUISSANCE, ŒUVRES DE PUISSANCE.
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ForêtAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FORÊT
Autrefois, la Palestine était couverte d’abondantes forêts composées de nombreuses espèces d’arbres. Les renseignements que la Bible fournit sur les forêts, les régions boisées et l’usage du bois révèlent qu’il s’y trouvait beaucoup plus d’arbres qu’aujourd’hui (II Chron. 27:4; Juges 9:48, 49). La description des animaux sauvages confirme cette observation en montrant que les forêts étaient suffisamment importantes pour abriter des ours (II Rois 2:23, 24), des lions (I Sam. 17:34; I Chron. 11:22) ainsi que d’autres représentants du règne animal. — Ézéch. 34:25.
De même que la Bible a utilisé des arbres pour symboliser des personnages et des rois, elle s’est également servie des forêts pour représenter les peuples, les nations et leurs dirigeants. La méchanceté du royaume apostat de Juda était comparable à une flamme qui dévorait le peuple (És. 9:18). Les guerriers assyriens seraient abattus et deviendraient clairsemés, comme les arbres d’une forêt (És. 10:19, 34). La colère de Jéhovah allait consumer le royaume du Sud (Juda) par un feu inextinguible (Ézéch. 20:46-48). Des prophéties semblables furent prononcées contre les nations païennes et ennemies du peuple de Dieu. — Ps. 83:14, 15; Jér. 46:22, 23.
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FornicationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FORNICATION
Rapports sexuels par consentement mutuel, entre deux personnes qui ne sont pas unies par les liens du mariage. Dans la Bible, ce mot ne se limite pas aux relations immorales entre célibataires. Au contraire, il s’agit d’un terme générique qui peut s’appliquer aux actes commis soit par des célibataires, soit par des gens mariés. Le terme grec original désigne toutes sortes de fautes sexuelles graves, y compris l’homosexualité. — Jude 7.
Lorsque Dieu célébra le premier mariage, il déclara: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et il devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair.” (Gen. 2:24). Il établissait ainsi pour tous les humains le principe de la monogamie et proscrivait par là même les relations sexuelles immorales. D’autre part, il n’avait pas prévu que l’homme et la femme puisse divorcer et se remarier.
Dans la Société patriarcale, les serviteurs fidèles de Dieu haïssaient la fornication, qu’elle fût commise par des personnes célibataires, fiancées ou mariées, et ils la considéraient comme un péché contre Dieu. — Gen. 34:1, 2, 6, 7, 31; 38:24-26; 39:7-9.
SOUS LA LOI
Sous la loi de Moïse, l’homme qui commettait la fornication avec une jeune fille non fiancée devait l’épouser et verser à son père le prix d’achat fixé pour les vierges (50 sicles d’argent). En outre, il ne pouvait divorcer d’avec elle, tous ses jours durant. Si le père refusait de lui donner sa fille en mariage, il devait quand même lui payer le pris d’achat (Ex. 22:16, 17; Deut. 22:28, 29). En revanche, si la jeune fille était fiancée, l’homme devait être lapidé. Si la vierge fiancée avait crié lorsque l’homme l’avait saisie, on ne devait pas la punir, mais si elle ne l’avait pas fait (montrant par là son consentement), il fallait également la mettre à mort. — Deut. 22:23-27.
Le caractère sacré du mariage était encore souligné par la loi qui prévoyait la peine capitale pour la femme qui avait commis la fornication en secret, puis qui se mariait en prétendant faussement être vierge. Si un mari accusait à tort sa femme d’avoir commis une telle faute, il couvrait d’opprobre la maison de son père. À cause de sa calomnie, les juges devaient le “discipliner”, peut-être par un châtiment corporel, lui imposer une amende de cent sicles d’argent et donner cette somme au père de la femme (Deut. 22:13-21). Si la fille d’un prêtre se prostituait, elle déshonorait la fonction sacrée de son père. C’est pourquoi on devait la mettre à mort, puis la brûler au feu, comme une chose détestable (Lév. 21:9; voir aussi Lévitique 19:29). La fornication entre personnes mariées (l’adultère) constituait une violation du septième commandement qui appelait la peine de mort pour les deux coupables. — Ex. 20:14; Deut. 5:18; 22:22.
Si un homme commettait la fornication avec une servant désignée pour être la femme d’un autre homme, servante qui n’avait été ni rachetée ni libérée, tous deux devaient être punis. Cependant, on ne devait pas les mettre à mort (Lév. 19:20-22), sans doute parce que la femme n’était pas encore libre ni pleinement maîtresse de ses actes, comme une autre fiancée l’aurait été. Le prix de rachat n’avait pas encore été payé, du moins pas intégralement; aussi restait-il l’esclave de son maître.
INTERDITE AUX CHRÉTIENS
Jésus Christ rétablit le principe originel de la monogamie (Mat. 5:32; 19:9) et dénonça toute la méchanceté de la fornication en la mettant au même rang que les raisonnements méchants, les meurtres, les vols, les faux témoignages et les blasphèmes. Il expliqua que ces choses viennent de l’intérieur de l’homme, de son cœur, et qu’elles le souillent (Mat. 15:19, 20; Marc 7:21-23). Plus tard, en l’an 49, le collège central de la congrégation chrétienne composé des apôtres et des anciens de Jérusalem écrivit aux chrétiens afin de les
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