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  • Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1959 des Témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1959 | 15 mars
    • réel intérêt en lisant les publications de la Société. Il est évident que l’œuvre accomplie par les études bibliques à domicile porte des fruits ; le nombre de ces études a beaucoup augmenté par rapport aux années précédentes. Il y a un an, les témoins de la Guadeloupe avaient 61 études bibliques hebdomadaires contre 122 à l’heure actuelle. On voit par là que les habitants de ces îles ont l’occasion de connaître la vérité. Le serviteur de la filiale nous communique quelques expériences très intéressantes.

      De temps à autre les proclamateurs rencontrent des personnes qui leur disent de “ garder le reste ” si leur contribution pour les publications dépasse le montant indiqué. On se demande alors si l’on devrait accepter cet argent ou le rendre pour montrer que notre ministère s’accomplit sans aucun but égoïste. Sous ce rapport, l’expérience suivante est intéressante. Une dame prit trois périodiques et donna le double de ce qui était suggéré comme contribution en disant : “ Gardez le reste, s’il vous plaît. ” Le proclamateur, après avoir offert de le rendre, mais en vain, conclut : “ Ce sera pour quelqu’un qui ne pourra rien donner pour les périodiques. ” Bientôt après, dans une autre maison une dame désireuse d’obtenir les périodiques ne put trouver de l’argent. Le proclamateur lui dit alors : “ Ne vous faites pas de soucis pour trouver de l’argent puisque quelqu’un d’autre a déjà payé pour vous. ” Quand il expliqua comment cela se faisait, elle fut heureuse d’accepter les périodiques et on fixa une date pour une visite complémentaire. Par la suite, une étude fut commencée et cette personne, qui montra de plus en plus les caractéristiques des autres brebis, assiste maintenant régulièrement à l’étude de La Tour de Garde.

      Notre assistance à l’Assemblée internationale Volonté divine à New York a réellement été l’événement de l’année. Dix-neuf délégués de la Guadeloupe y étaient. Nos yeux étaient grandement ouverts pour enregistrer tout ce que nous pouvions voir, et de même nos oreilles pour capter tout ce qui fut dit. Ce qui nous frappa le plus, ce n’était pas l’étendue des États-Unis, surprenante quand on vient d’une des petites îles des Petites Antilles, ni les gratte-ciel, ni l’étonnante et intense circulation dans les rues, mais le merveilleux spectacle des grandes foules de frères et sœurs venus des quatre coins de la terre et qui, dans une paix et une unité parfaites, adoraient le seul vrai Dieu. Deux immenses stades emplis d’eux !

      Avant d’aller à l’assemblée quelques-uns ont pu se demander s’il valait la peine d’y assister quand on ne savait pas l’anglais. Mais cette question ne préoccupait plus personne après leur retour de New York. Il était non seulement possible d’entendre, dans les quatre matinées des sessions françaises, un résumé de la plupart des discours prononcés en anglais, mais les choses que nos yeux ont vues au cours des huit jours du congrès sont des souvenirs fortifiants et inappréciables.

      NOUVELLE-CALÉDONIE

      Juste avant la visite du serviteur de circuit en mai 1958 nous reçûmes une lettre du gouvernement nous invitant à nous présenter au bureau avec des exemplaires de tous nos livres aux fins d’examen par le censeur. Le fonctionnaire compétent nous autorisa ensuite à distribuer toutes nos publications dans le territoire. Profitant de sa bienveillance, nous lui demandâmes la permission d’organiser des conférences publiques. Il fut d’accord. Quand le serviteur de circuit arriva, nous dûmes nous adresser au même fonctionnaire pour obtenir la permission de présenter publiquement le film “ La société du Monde Nouveau en action ”. Il l’accorda et c’est ainsi que le film put être projeté publiquement pour la première fois en Nouvelle-Calédonie.

      Il fallait maintenant trouver un endroit qui pût servir d’écran. Après beaucoup de recherches on nous offrit, gratuitement, une briqueterie pour un week-end. Poursuivant nos recherches, nous fûmes à même de louer pour deux soirs un des plus grands cinémas de la ville. Nous nous servîmes de toutes les formes de publicité possibles et eûmes pour les deux soirées une assistance totale de 690 personnes. Nous pûmes distribuer aux spectateurs 44 livres et 300 brochures et obtenir deux abonnements. De nombreuses personnes exprimèrent leur admiration pour les merveilleuses choses que fait la société du monde nouveau.

      Le travail avec les périodiques est devenu une branche très populaire de l’activité théocratique. Le jeudi est devenu une journée spéciale pour les enfants pour la raison que c’est leur jour de congé tandis qu’ils doivent aller à l’école le samedi, journée des périodiques régulière. Une sœur de 68 ans, qui ne peut plus guère lire à cause de sa vue faible, travaille régulièrement dans le champ chaque mercredi, jeudi, samedi et dimanche, distribuant chaque matin jusqu’à 22 périodiques. L’année de service débuta avec la distribution de 80 périodiques le premier mois et finit avec celle de 815 exemplaires au mois d’août.

      Comment entrer en contact avec la population indigène ? Cela a été un grand problème ici. Selon la loi les Blancs n’ont pas le droit d’entrer dans les villages indigènes et de visiter leurs habitants. Nous avions fait beaucoup d’efforts pour contacter les indigènes en dehors de leurs tribus, mais en vain. Mais voici que récemment quelqu’un a fait la connaissance d’un jeune indigène et a pu commencer une étude avec lui. Il a expliqué que son père, âgé de plus de soixante-dix ans, fut un des premiers missionnaires protestants indigènes qui travaillèrent ici. Il resta toujours fidèle au cours des années mais s’aperçut d’un changement dans l’église. Il commença à se prononcer sur ce changement avec une certaine franchise, ce qui lui valut d’être renvoyé par ses chefs blancs. Il cessa son association à l’église et éleva ses enfants selon ce qu’il pensait être la bonne religion. Nous fûmes bien récompensés pour la visite que nous fîmes à cet homme qui habite à quelque six heures d’automobile de la capitale car ses yeux brillaient quand il se rendit compte que la vérité lui était finalement annoncée. Il semble donc que grâce à ce jeune homme indigène et à son père nous avons enfin trouvé le moyen d’ouvrir la porte d’accès auprès de la population indigène.

      VIÊT-​NAM

      La première année de service complète du groupe missionnaire à Saïgon, capitale de la république du Viêt-Nam, a vraiment été une année bénie. La semence de la vérité du Royaume s’est levée et a pris racine dans ce nouveau champ où les missionnaires ont obtenu plus de 1 000 abonnements à La Tour de Garde et à Réveillez-vous ! et ont pu introduire plus de cinquante études bibliques à domicile. En temps opportun les serviteurs de zone et de circuit ont visité ces missionnaires et leur ont prodigué l’aide et l’encouragement nécessaires. Et maintenant, à la fin de l’année, de bons fruits du Royaume se manifestent.

      Une sœur visita une famille française dont l’attitude semblait dire : “ Oh, ce n’est qu’une autre religion. ” Elle s’abonna cependant, par curiosité, à Réveillez-vous ! La sœur leur remit des spécimens des deux périodiques et promit de revenir. Lors des visites ultérieures elle put laisser “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et une Bible catholique française. L’intérêt du monsieur était maintenant pleinement éveillé. Il emportait la Bible et des publications dans tous ses déplacements. À l’occasion d’une autre visite sa première question fut celle-ci : “ Avez-​vous une Salle du Royaume ici et des réunions régulières ? ” Il assista à l’étude de La Tour de Garde le dimanche suivant et est venu régulièrement depuis. Une étude très vivante est aussi conduite avec lui personnellement. Ce monsieur qui avait servi dans la Légion étrangère française ne s’était jamais intéressé à la religion bien qu’il eût été élevé dans un milieu très religieux. Il exprima la joie de son cœur dans une longue lettre qu’il adressa à un ami intime, un prêtre vivant en France, et qu’il conclut comme suit : “ Pour une fois je crois à quelque chose. Je crois en Dieu. Je crois au Diable, auquel le masque de divinité a été arraché — ce manteau sous lequel il a été présenté par les usurpateurs qui ont monopolisé la religion du Christ. ”

  • 6ème partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”
    La Tour de Garde 1959 | 15 mars
    • 6e partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”

      Le thème du livre que nous étudions par une série d’articles et qui a pour titre “ Que ta volonté soit faite sur la terre ” fut emprunté à la prière du Seigneur Jésus-Christ, prière qu’il adressa à son Père céleste qui est en même temps celui de ses fidèles disciples. C’est pour que la volonté du Père céleste, Jéhovah Dieu, soit faite sur la terre comme au ciel qu’il est recommandé aux chrétiens de prier. Le chapitre II est intitulé “ Pourquoi elle doit être faite sur la terre ” ; nous sommes arrivés au milieu de ce chapitre. L’une des raisons puissantes, c’est que Jéhovah Dieu créa la terre pour subsister éternellement en tant que demeure de l’humanité et de toutes les créatures animales inférieures soumises à l’homme. C’est le dessein de Dieu que toute la terre devienne un paradis semblable au jardin originel ou paradis d’Éden. Quand ce dessein sera pleinement réalisé et que le genre humain parfait fera la volonté du Père céleste, le dessein divin serait annulé si Dieu emmenait les habitants du paradis en quelque autre lieu.

      26. Cependant, qu’est-​ce que l’homme a fait à la terre, à l’eau et à l’air ? Quel dessein divin doit être réalisé pour justifier la création de l’homme ?

      26 Aujourd’hui, après presque six mille ans d’histoire humaine, les hommes en général ruinent la surface de la terre par leurs guerres et leur exploitation commerciale du sol. Ils font de son atmosphère un égout, polluent ses eaux avec la radioactivité. Ils remplissent la terre d’enfants imparfaits, légitimes ou non, qui ne font pas plus que leurs parents la volonté divine. Jusqu’à présent, la volonté de Dieu n’a jamais été faite sur la terre par toute l’humanité conformément au dessein divin révélé à l’homme en Éden. Ce dessein divin doit encore être réalisé afin de justifier la création par Dieu du premier homme. Il faut encore que Dieu soit réhabilité en ce qui concerne l’accomplissement de sa volonté sur la terre comme au ciel. Jésus pria pour qu’il le fût de cette manière.

      27. Par qui Dieu ne laissera-​t-​il pas entraver son dessein ? Pour quelle délivrance Jésus nous enseigna-​t-​il à prier, et par quel moyen ?

      27 Dieu n’a pas changé son dessein sous ce rapport, pas même depuis la venue de son Fils Jésus-Christ sur la terre. Concernant ses desseins établis, il affirme : “ C’est parce que moi, Jéhovah, je ne change pas, que vous, les enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. ” (Mal. 3:6, AC). Il ne sera pas obligé d’exterminer toute l’humanité ou de détruire la terre. Il ne s’avouera pas vaincu, en laissant son dessein irréalisé. Il ne permettra pas qu’un adversaire, Satan, ou un menteur et calomniateur, le Diable, entrave son dessein. Pour que nous soyons délivrés de ce méchant, Jésus nous enseigna à prier. Il termina sa prière modèle à notre intention par ces mots : “ Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-​nous du malin. ” (Mat. 6:13). Le Dieu tout-puissant exaucera aussi cette partie de la prière de son Fils ; cela signifie que le méchant “ chef de ce monde ”, “ le dieu de cet ordre de choses ”, devra disparaître. La présence du “ malin ”, Satan le Diable, ne s’accorde pas avec l’accomplissement de la volonté de Dieu sur la terre comme au ciel. C’est pourquoi Satan le Diable, ses démons invisibles et ses agents humains visibles devront disparaître. Un paradis terrestre éternel, rempli de créatures humaines accomplissant parfaitement la volonté divine, est une certitude à venir. Le royaume du Père céleste, pour la venue duquel Jésus enseigna ses disciples à prier, veillera à ce qu’il en soit ainsi. — Apoc. 20:1-3.

      28, 29. Pour cette raison, que dit Jésus sur le poteau au malfaiteur complaisant ? Quelle vision donna-​t-​il plus tard à Jean, à Patmos, pour montrer que le dessein de Dieu n’avait pas changé ?

      28 Ce fut la raison pour laquelle le malfaiteur compatissant, lorsqu’il mourut sur un poteau en même temps que Jésus, lui dit : “ Souviens-​toi de moi, quand tu viendras dans ton règne ”, et s’attira cette réponse du Seigneur : “ En vérité, je te le dis aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. ”a Le troisième jour qui suivit, Jésus fut ressuscité des morts, mais le malfaiteur compatissant ne le fut pas. Quarante jours plus tard, alors que ses fidèles apôtres le regardaient, Jésus-Christ s’éleva au-dessus du mont des Oliviers, à l’est de Jérusalem, et disparut dans le ciel, pour retourner auprès de son Père céleste, le Roi de l’éternité. Cela se passa au printemps de l’an 33 de notre ère. Des années après, vers l’an 96, Jésus fit connaître du ciel à l’apôtre Jean, sur l’île de Patmos, que le dessein de son Père touchant le paradis terrestre sous l’administration du royaume de Dieu était encore le même. Jésus donna à Jean une vision prophétique de la glorieuse venue du royaume de Dieu vers la terre. Alors Jean dit :

      29 “ Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : “ Voici le tabernacle (la tente, NW) de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-​même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables. ” — Apoc. 21:3-5.

      30. Comment le fait pour Dieu de demeurer avec les hommes ne sera-​t-​il pas étrange ? Comment ce malfaiteur en viendra-​t-​il ainsi à être avec Jésus dans le paradis ?

      30 En harmonie avec cette vision de choses qui “ doivent arriver bientôt ”, la tente de Dieu sera avec les hommes. D’une manière symbolique, Dieu habitera avec eux sur la terre ; ce ne seront pas les hommes qui habiteront avec Dieu dans le ciel. Rien d’étrange à cela. Il y a des milliers d’années, Jéhovah Dieu demeura symboliquement avec les anciens Israélites au moyen de la tente d’adoration sacrée que le prophète Moïse dressa lorsqu’ils campaient dans la péninsule du Sinaï, sur le chemin les conduisant de l’Égypte en Palestine (II Sam. 7:5-7). Comme cette “ tente de Dieu ” symbolique descend pour être avec les hommes pendant le monde nouveau, Jésus-Christ, en qualité de grand prêtre de Dieu, sera, d’une façon représentative, sur la terre. Celle-ci doit donc être transformée en un paradis de plaisir, où il n’y aura plus ni larmes, ni mort, ni deuil, ni cris, ni douleur, toutes les choses anciennes appartenant au péché et à la mort ayant disparu et Dieu, sur son trône, faisant toutes choses nouvelles pour l’humanité sur la terre. C’est pourquoi il se confirmera que, lorsqu’il sera ressuscité de son long sommeil de la mort, qui aura duré plusieurs siècles, pour la vie sur la terre, le malfaiteur compatissant sera avec Jésus dans le paradis.

      31. Pourquoi cette espérance d’un paradis terrestre n’est-​elle pas matérialiste ? Quelle fut l’espérance que Dieu donna aux hommes depuis Abel jusqu’au malfaiteur mourant sur le poteau ?

      31 Cette espérance d’un paradis terrestre restauré et s’étendant sur tout le globe n’est pas une espérance matérialiste pour détourner les hommes des joies du ciel qui, au dire de nombreux conducteurs religieux de la chrétienté, constitue la destinée des membres de leurs systèmes religieux. Cette espérance n’est pas plus matérialiste que le fait pour Adam d’obéir à Dieu pendant un certain temps en Éden afin de demeurer en vie dans le premier paradis n’était matérialiste et égoïste dans son but. “ Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre (poussière, Da). ” (I Cor. 15:45, 47). L’espoir que Dieu avait donné à Adam ne pouvait pas être plus élevé qu’un espoir terrestre, c’était celui-là même que tous les saints hommes de Dieu entretinrent, depuis Abel, le premier martyr, jusqu’à Jean-Baptiste, oui, et jusqu’à ce malfaiteur complaisant qui mourut en même temps que Jésus. — Héb. 11:3-40.

      32, 33. Pourquoi cela n’est-​il pas en désaccord avec l’espérance céleste que Dieu a mise dans le cœur des disciples de Jésus-Christ ?

      32 Cela n’est pas en désaccord avec l’espérance céleste que Dieu a mise dans le cœur des disciples de Jésus-Christ. Dieu fait de ces derniers ses enfants spirituels en employant le saint esprit ou force agissante, afin de les faire naître à une nouvelle façon de vivre, une vie céleste. Ces chrétiens, relativement peu nombreux, représentés par les vingt-quatre “ anciens ” de la vision de Jean, sont, est-​il dit, engendrés par Dieu au moyen de son esprit vivifiant. Ils placent donc leur affection et gardent leurs pensées fixées sur les choses d’en haut. À la résurrection des morts, ils s’attendent à naître comme Jésus-Christ à la plénitude de la vie dans le ciel, changés, transformés effectivement. — I Cor. 15:42-54.

      33 L’espérance céleste de ces 144 000 fidèles de la véritable assemblée chrétienne ne laisse pas le reste de l’humanité sans aucun espoir. L’attente rayonnante d’un paradis terrestre où la volonté de Dieu sera faite comme au ciel est la perspective bénie qui leur est réservée selon le miséricordieux dessein inchangé de Dieu. La réalisation de l’espérance céleste à l’égard de l’assemblée du Christ, fidèle et triomphant du monde, a lieu avant la réalisation de l’espérance terrestre pour les hommes fidèles des temps préchrétiens et les personnes fidèles de bonne volonté envers Jéhovah de notre temps. La réalisation de l’espérance céleste touchant l’assemblée chrétienne contribue aussi à la réalisation de l’espérance terrestre des humains croyants.

      34. Pourquoi la volonté de Dieu faite sur la terre signifiera-​t-​elle plus qu’un bonheur sans fin pour l’humanité juste ? Pourquoi les hommes doivent-​ils se réjouir maintenant ?

      34 Voilà toutes les raisons pour lesquelles il faut que la volonté paternelle de Dieu soit faite sur la terre comme au ciel. Cela signifie davantage qu’un bonheur sans fin pour les humains justes dans leur paradis terrestre. Cela manifestera aussi la sainteté de Jéhovah, son respect pour son nom, son immuabilité dans sa parfaite volonté, sa fidélité à sa parole, sa puissance invincible et sa compétence exprimées dans son royaume, son gouvernement céleste administré par son Fils Jésus-Christ. Le salut et la préservation de la race humaine sur la terre sous le royaume de Dieu sont donc rendus sûrs et certains. Que les hommes se réjouissent ! Le royaume tout-puissant de Dieu s’assurera le contrôle absolu sur la demeure terrestre de l’homme, malgré l’ingérence et l’opposition, si longtemps permises, de tous les ennemis de l’homme influencés par Satan le Diable. Les événements de notre époque sont dirigés dans ce sens en accomplissement de la prophétie divine. Nous le verrons au fur et à mesure que nous poursuivrons notre lecture.

      CHAPITRE III

      LA NÉCESSITÉ D’UN SANCTUAIRE

      AU COURS des millénaires écoulés, les hommes ont senti la nécessité d’élever des sanctuaires, des lieux saints ou des édifices sacrés pour y adorer les dieux de leur religion. Mais, quelle que soit la sainteté qu’on leur a attribuée, elle ne les a jamais sauvés de la profanation, du pillage ou de la destruction. Les envahisseurs, vainqueurs, les ont pillés pour s’emparer de leurs trésors ; les adorateurs de dieux rivaux, pleins d’aversion, les ont profanés ; des guerres ont amené leur dévastation par le feu et les bombes ; des tremblements de terre les ont ébranlés jusque dans leurs fondements, et leurs murs et leurs piliers se sont abattus avec fracas. À Balbek, dans la vallée séparant les montagnes du Liban de celles de l’Anti-Liban, se dressent aujourd’hui les gigantesques ruines du temple le plus vaste de toute l’Antiquité, dédié à Jupiter ; sa ruine définitive fut provoquée par un tremblement de terre de vingt-sept jours en 1759. Les temples magnifiques, élevés à Jéhovah, qui, jadis, couronnaient le mont Morija à Jérusalem, n’existent plus. Ils ont subi la destruction de la main des gentils et, depuis des siècles, les Juifs pieux ont coutume d’utiliser comme Mur des Lamentations ce que l’on affirme être le mur extérieur occidental de l’emplacement sur lequel était bâti l’ancien temple. Rien ne semble avoir joui d’une sainteté permanente, d’un caractère sacré durable. Pourquoi en a-​t-​il été ainsi ? N’y a-​t-​il pas de véritable sanctuaire ?

      2. Par qui Jérémie montra-​t-​il que le temple de Jéhovah était profané ? Quand le grand marchepied de Dieu sera-​t-​il considéré comme saint ?

      2 Aux jours du prophète Jérémie, le temple de Jérusalem était profané par ceux-là mêmes qui y assuraient les services religieux. Jérémie nous parle de l’indignation exprimée par Dieu à l’égard de ces adorateurs hypocrites, en ces termes : “ Est-​ce donc à vos yeux une caverne de brigands, que cette maison sur laquelle mon nom est invoqué ? Moi aussi, je l’ai vu, dit Jéhovah. ” (Jér. 7:11, AC). Afin de corriger les idées fausses relatives à son sanctuaire, Dieu fit dire à son prophète Ésaïe sous inspiration : “ Ainsi parle Jéhovah : Le ciel est mon trône et la terre est mon marchepied : quelle est la maison que vous me bâtiriez, et quel serait le lieu de mon repos ? ” (És. 66:1, AC ; Actes 7:48-50). Comparée avec le ciel où Jéhovah est assis sur le trône en qualité de Roi éternel de l’univers, la terre est son marchepied. Ce lieu où il pose ses pieds devrait être saint. Il sera considéré comme tel quand la volonté de Dieu sera faite entièrement sur la terre comme au ciel.

      3. Pourquoi le jardin d’Éden était-​il, en fait, un sanctuaire, et de quoi le bonheur d’y vivre dans la sainteté servit-​il d’exemple ?

      3 Au commencement de l’existence de l’homme, ce marchepied terrestre de Jéhovah Dieu n’était pas souillé par des créatures pécheresses. Le jardin ou paradis que le Créateur planta en Éden en était une partie. C’était surtout un lieu saint, parce que Jéhovah y parlait avec l’homme et, en quelque sorte, “ se promenait dans le jardin à la brise du jour ”. (Gen. 2:15-17 ; 3:8, Jé.) Planté par lui, d’une beauté incomparable, c’était “ le jardin de Jéhovah ”. (Gen. 13:10, AC.) C’était “ Éden, le jardin de Dieu ”. (Ézéch. 28:13.) En fait, cela en faisait un sanctuaire, un lieu sacré, saint, où ce qui est péché ne devait pas entrer, où ce qui est péché ne pouvait demeurer. Dans sa sainteté, c’était un lieu de vie heureuse, joyeuse, pour le premier couple humain, Adam et Ève. Ils avaient plaisir à vivre dans la sainteté, en obéissance à la volonté de leur Dieu et Père céleste. Cela est pris comme exemple pour souligner le bonheur des enfants spirituels de Jéhovah quand il transforme leur condition terrestre en une condition de prospérité spirituelle débordante. Parlant de cette transformation opérée en faveur de son organisation spirituelle, il déclara prophétiquement : “ Il a consolé toutes ses ruines. Il a fait de son désert un Éden, et de sa solitude un jardin de Jéhovah. On y trouvera la joie et l’allégresse, les actions de grâces et le son de la musique. ” — És. 51:3, AC.

      4. Quels autres fils de Dieu existaient alors en dehors du parfait Adam ? Par qui le péché essaya-​t-​il donc de s’établir dans le sanctuaire en Éden ?

      4 Cependant, il ne fallut pas longtemps pour que le péché essayât de s’établir, de faire sa demeure dans ce sanctuaire édénique. Comment une telle chose prit-​elle naissance dans le saint univers de Dieu ? Par le fait qu’un fils de Dieu succomba à un désir égoïste que, dans son infidélité, il laissa entrer dans son cœur et cultiva. En effet, la famille humaine de notre époque fait remonter ses origines, par Noé, jusqu’au “ fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu ”. (Luc 3:38.) Adam était un fils terrestre de Dieu, Dieu étant son Créateur et Donateur de vie. Mais il existait alors d’autres fils de Dieu, non sur la terre dans la chair, mais dans le ciel ; et ceux-ci avaient suivi des yeux la création de notre terre et du premier homme. Jéhovah Dieu l’affirma lui-​même, quand il interrogea Job : “ Où étais-​tu quand je fondais la terre ? Dis-​le, si tu as de l’intelligence. Sur quoi ses bases sont-​elles appuyées ? ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? ” (Job 38:1, 4, 6, 7). Ce fut un fils spirituel de Dieu qui, se séduisant lui-​même, pécha le premier dans le saint univers de Dieu et introduisit le péché sur la terre, dans le sanctuaire de Dieu en Éden.

      5. Quel monarque Ézéchiel compara-​t-​il à ce pécheur originel ? Comment ce pécheur s’est-​il laissé entraîner dans le péché ?

      5 Longtemps après dans l’histoire de l’humanité, un roi du Moyen-Orient, monarque de Tyr, port de mer méditerranéen, suivit une ligne de conduite semblable à celle du fils spirituel infidèle de Dieu. Aussi Dieu compara le roi au pécheur originel et inspira son prophète Ézéchiel pour qu’il dît au roi symbolique de Tyr : “ Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu... Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu... Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat... Par la multitude de tes iniquités, par l’injustice de ton commerce, tu as profané tes sanctuaires. ” (Ézéch. 28:12-18). Le fils spirituel possédait des prérogatives dans le véritable Éden, première demeure paradisiaque de l’homme. Il avait le libre usage de sa volonté, mais il en usa d’une manière intéressée quand il rencontrait, là, en Éden, des occasions de satisfaire son égoïsme. Le fait qu’il se mit égoïstement à considérer celles-ci l’amena sous l’épreuve. Dieu n’était pas à blâmer en l’occurrence : “ Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-​même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort. ” — Jacq. 1:13-15.

      (À suivre.)

      [Note]

      a Luc 23:42, 43, The Gospels from Aramaic de Lamsa (1933), The Modern New Testament (1940) et la note marginale de The Holy Bible from Ancient Eastern Manuscripts (1957) et Gospel Light (1939), pages 303, 304. Voyez aussi The Emphasised Bible de Rotherham et la New World Translation.

      1. À quel point les édifices considérés comme sanctuaires par les hommes n’ont-​ils pas été sauvés de la profanation, du pillage ou de la destruction ? Quelles questions ce fait soulève-​t-​il ?

  • Communications
    La Tour de Garde 1959 | 15 mars
    • Communications

      LE MINISTÈRE

      Le mois de mars est le troisième mois de la campagne de La Tour de Garde. Les témoins de Jéhovah du monde entier continueront d’offrir aux personnes de bonne volonté un abonnement annuel à ce périodique indispensable . Chaque nouvel abonné recevra gratuitement trois brochures traitant de questions bibliques. Encouragez vos amis et connaissances à s’abonner à La Tour de Garde ; elle leur montrera comment on peut obtenir la vie dans le monde nouveau de Dieu. Pour tous renseignements supplémentaires relatifs à une participation à cette œuvre, veuillez vous rendre à la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah la plus proche de votre domicile.

      LA VÉRITÉ EST UN BIENFAIT POUR CEUX QUI LA POSSÈDENT

      En ces jours de publicité commerciale exagérée, de promesses politiques et de relations internationales trompeuses, on fait peu de cas de la vérité. Cependant, il est encore beaucoup de gens qui en apprécient la valeur. C’est une des raisons qui expliquent l’augmentation étonnante du tirage de La Tour de Garde et de Réveillez-vous !, périodiques consacrés à la diffusion de la vérité. Vous en procurez-​vous régulièrement les bienfaits ? Vous pouvez le faire.

      ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU

      12 avril : Gardez les yeux fixés sur le prix. Page 84.

      19 avril : Faites la course sans chanceler. Page 87.

      TEXTES QUOTIDIENS POUR AVRIL

      16 L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-​même arrosé. — Prov. 11:25. wF 1/2/59 14, 15a

      17 Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-​nous à prier. — Luc 11:1. wF 15/1/59 17, 18

      18 Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. — Ps. 119:162. wF 15/9/58 19, 20

      19 Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. — Héb. 6:11, 12. wF 1/7/58 13, 14a

      20 Approchons-​nous avec un cœur sincère dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. — Héb. 10:22. wF 15/2/59 18, 19

      21 Je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. — Joël 2:28. wF 1/6/58 18, 17

      22 Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-​les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. — Éph. 6:4. wF 1/3/59 19

      23 Mais chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir. Puis le désir, quand il a conçu, enfante le péché ; et le péché, lorsqu’il est consommé, produit la mort. — Jacq. 1:14, 15, NW. wF 1/11/57 2, 6

      24 La langue des sages distille le savoir. — Prov. 15:2, Jé. wF 1/4/58 17, 18

      25 Ne savez-​vous pas que vous êtes le temple de Dieu ? — I Cor. 3:16. wF 1/2/59 3, 4

      26 Si je dis : Je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis. — Jér. 20:9. wF 15/12/58 10, 11

      27 Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. — Rom. 10:10. wF 1/1/59 14

      28 Continue à acquérir la puissance dans la bonté imméritée qui est en rapport avec Jésus-Christ. — II Tim. 2:1, NW. wF 15/8/57 9, 10

      29 Nous ne sommes pas, en effet, comme la plupart, qui trafiquent de la parole de Dieu ; non, c’est en hommes sincères, c’est en envoyés de Dieu que, devant Dieu, nous parlons dans le Christ. — II Cor. 2:17, Jé. wF 1/8/58 26a

      30 Heureux celui qui se tient éveillé et garde ses vêtements de dessus. — Apoc. 16:15, NW. wF 1/2/59 7, 10, 9

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