Juillet

Tout ce que Jésus disait et tout ce qu’il faisait, comme les miracles qu’il accomplissait, reflétait à la perfection la façon de penser et les sentiments de son Père (Jean 14:9). Qu’apprenons-nous de ses miracles ? Que Jésus et son Père ont un immense amour pour nous. Quand il était sur terre, Jésus a montré tout l’amour qu’il avait pour les humains en se servant de sa capacité à effectuer des miracles pour soulager leurs souffrances. Un jour, deux aveugles l’ont supplié de leur venir en aide (Mat. 20:30-34). Remarque que le récit précise qu’il a été « ému de pitié » avant de dire qu’il les a guéris. Le verbe grec traduit ici par « ému de pitié » emporte l’idée d’un sentiment de compassion intense ressenti au plus profond de soi. La grande compassion de Jésus, qui était une expression de son amour, l’a aussi incité à nourrir des personnes qui avaient faim et à guérir un lépreux (Mat. 15:32 ; Marc 1:41). Soyons-en donc sûrs, Jéhovah, le Dieu qui manifeste une « tendre compassion », et son Fils ont un immense amour pour nous, et ils ont de la peine quand ils nous voient souffrir (Luc 1:78 ; 1 Pierre 5:7). Ils ont vraiment hâte de nous soulager de tous nos malheurs ! w23.04 15:4-5.

Prenons des mesures concrètes afin de limiter notre exposition aux façons de penser et aux idées mauvaises qui sont en vogue dans le monde de Satan. Remplissons notre esprit de pensées saines en lisant et en étudiant la Bible. Enfin, assistons aux réunions et participons au ministère ; ces activités protégeront nos pensées. Jéhovah, de son côté, promet qu’il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter (1 Cor 10:12, 13). Pour lui rester fidèles durant ces derniers jours difficiles, nous devons également prier plus que jamais. Il veut que nous ‘épanchions notre cœur auprès de lui’ (Ps 62:8). Alors louons-le et remercions-le pour tout ce qu’il fait. Demandons-lui le courage de prêcher. Et supplions-le de nous aider à affronter toutes les difficultés que nous rencontrons et à résister à toutes les tentations qui se présentent à nous. Prions-le régulièrement et veillons à ce que rien ni personne ne nous en empêche. w23.05 20:17-18.

Pourquoi assistons-nous aux réunions de l’assemblée ? Avant tout, pour louer Jéhovah (Ps 26:12 ; 111:1). Nous assistons également aux réunions afin de nous encourager mutuellement en cette époque difficile (1 Thess 5:11). Or donner des commentaires aux réunions permet d’atteindre ces deux objectifs. Mais quand il s’agit de donner des commentaires, nous rencontrons peut-être des difficultés : nous sommes stressés à l’idée de nous exprimer devant l’assemblée ou, inversement, nous désirons vivement nous exprimer, mais nous n’y sommes pas invités aussi souvent que nous le souhaiterions. Comment surmonter ces difficultés ? L’apôtre Paul a souligné l’importance de ‘s’encourager mutuellement’. Nous serons plus détendus à l’idée de lever la main si nous comprenons que même une expression de foi toute simple peut être très encourageante. Et lorsque nous ne sommes pas interrogés souvent, nous pouvons nous réjouir que d’autres dans l’assemblée aient l’occasion de s’exprimer (1 Pierre 3:8). w23.04 18:1-3.

Le décret vient d’être prononcé : les Juifs qui sont en exil à Babylone depuis environ 70 ans sont désormais libres de retourner dans leur pays, Israël ! (Esd. 1:2-4). Seul Jéhovah peut être à l’origine de ce décret. Les Babyloniens n’avaient pas l’habitude de libérer leurs prisonniers (Is. 14:4, 17). Mais Babylone a été conquise, et le nouveau dirigeant a autorisé les Juifs à quitter le pays. Tous les exilés juifs, et en particulier les chefs de famille, ont donc une décision à prendre : quitter Babylone ou y rester. Toutefois, il s’agit d’une décision difficile. Beaucoup sont trop âgés pour entreprendre ce long voyage. De plus, la plupart sont nés à Babylone et n’ont jamais vécu ailleurs ; pour eux, Israël est le pays de leurs ancêtres. Enfin, apparemment, certains sont devenus riches à Babylone et peut-être qu’ils hésitent à abandonner leur maison confortable et leurs activités commerciales pour s’installer dans un pays inconnu. w23.05 22:1-2.

La Parole de Dieu nous encourage à continuer de faire preuve d’endurance, de compassion et d’amour. Nous lisons en Luc 21:19 : « Par votre endurance, vous préserverez votre vie. » Colossiens 3:12 contient cette exhortation : « Revêtez-vous […] de la compassion. » Et 1 Thessaloniciens 4:9, 10 dit : « Vous êtes vous-mêmes enseignés par Dieu à vous aimer les uns les autres […]. Mais nous vous encourageons, frères, à le faire toujours plus pleinement. » Les disciples à l’intention de qui ces paroles ont été écrites faisaient déjà preuve d’endurance, de compassion et d’amour. Mais ils devaient continuer de cultiver ces qualités. C’est ce que tu dois faire, toi aussi. Pour cela, réfléchis à la façon dont les chrétiens du 1^er siècle ont manifesté ces qualités et à la façon dont tu peux les imiter. Cela te permettra d’être prêt pour la grande tribulation. Quand elle commencera, tu auras appris à endurer et tu seras déterminé à continuer d’endurer. w23.07 29:4, 8.

Que nous soyons du nombre des chrétiens oints ou des « autres brebis », nous devons rester sur la « Voie de la sainteté » (Jean 10:16). En effet, c’est à condition d’y rester que nous connaîtrons les bienfaits que nous apporte le paradis spirituel aujourd’hui et ceux que nous apportera le Royaume dans l’avenir. Depuis 1919, des millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont quitté Babylone la Grande, l’ensemble des fausses religions, et se sont mis à marcher sur cette route symbolique. Dans le passé, Jéhovah avait veillé à ce que la route qu’emprunteraient les Juifs qui quitteraient Babylone soit débarrassée de tout obstacle (Is. 57:14). Qu’en est-il de la « Voie de la sainteté » à notre époque ? Avant 1919, sur une période de plusieurs siècles, Jéhovah s’est servi d’hommes qui le craignaient pour nettoyer la route qu’emprunteraient ceux qui sortiraient de Babylone la Grande (cf. Isaïe 40:3). Ces hommes ont en quelque sorte effectué des travaux de terrassement. Ce travail préparatoire a été absolument nécessaire pour que les personnes sincères puissent plus tard quitter Babylone la Grande et entrer dans le paradis spirituel, où le culte pur aurait été rétabli. w23.05 22:8-9.

Jéhovah souhaite que nous le servions avec joie et de tout cœur (2 Cor 9:7). Alors devrions-nous nous efforcer d’atteindre un objectif spirituel quand l’envie nous manque ? Note ce que l’apôtre Paul a dit : « Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme un esclave » (1 Cor 9:25-27). Même quand il n’avait pas envie de faire ce que Jéhovah lui demandait, Paul se forçait à le faire. Jéhovah était-il content de ce que Paul accomplissait à son service ? Absolument. Il a d’ailleurs récompensé ses efforts (2 Tim 4:7, 8). Pareillement, même si nous manquons de motivation, Jéhovah est content de nous voir fournir des efforts pour atteindre notre objectif. Cela le réjouit parce qu’il sait que c’est par amour pour lui que nous le faisons. Nous n’aimons peut-être pas l’activité que nous nous efforçons d’effectuer, mais nous l’aimons lui. Tout comme il a béni les efforts de Paul, il bénira les nôtres (Ps 126:5). Et la bénédiction de Jéhovah pourrait alors même nous amener à avoir le désir d’agir. w23.05 24:9-10.

L’apôtre Paul a comparé ceux qui ne survivront pas au jour de Jéhovah à des personnes endormies. Pourquoi ? Parce que, comme ils ne sont pas conscients de ce qui se passe autour d’eux ni du temps qui s’écoule, ils ne discernent pas l’importance des évènements mondiaux et ils restent sans réaction. La plupart des gens aujourd’hui dorment sur le plan spirituel (Rom 11:8). Les preuves que nous vivons les derniers jours et que la grande tribulation est proche les laissent indifférents (2 Pierre 3:3, 4). Toutefois, chaque jour qui passe nous montre bien qu’il est de plus en plus important de suivre le conseil de Paul de rester éveillé (1 Thess 5:6). Il nous faut aussi rester calmes et pondérés. Pourquoi ? Parce qu’il ne faudrait pas que nous en venions à nous mêler des questions politiques ou sociales de ce monde. À mesure que le jour de Jéhovah approche, on fera de plus en plus pression sur nous pour que nous prenions parti sur ces questions. Mais nous ne devons pas nous inquiéter de la façon dont nous réagirons. L’esprit saint nous aidera à être calmes et fermes, et à prendre de bonnes décisions (Luc 12:11, 12). w23.06 26:6-7.

Qu’évoque dans ton esprit le nom « Samson » ? Il te fait certainement penser à un personnage biblique d’une force extraordinaire. Et en effet, Samson est connu pour sa force. Mais sais-tu qu’il a pris une mauvaise décision qui lui a valu de grandes souffrances ? Malgré cela, Jéhovah s’est concentré sur ses actes de fidélité et il les a fait rapporter dans la Bible pour notre profit. Il s’est servi de Samson pour accomplir des choses extraordinaires en faveur de son peuple, Israël. Et des siècles plus tard, il a veillé à ce que l’apôtre Paul fasse figurer le nom de son serviteur dans une liste d’hommes et de femmes qui ont manifesté une foi remarquable (Héb. 11:32-34). Samson nous laisse un exemple qui peut nous être très utile, car il a mis sa confiance en Jéhovah même dans des situations difficiles. Nous pouvons tirer des encouragements et des leçons pratiques de ce qu’il a vécu. w23.09 37:1-2.

Nous pouvons renforcer notre endurance en parlant souvent et sincèrement à Jéhovah de ce qui nous préoccupe (1 Thess 5:17). Tu ne rencontres peut-être pas une dure épreuve actuellement, mais recherches-tu la direction de Jéhovah chaque fois que tu te sens contrarié, perdu ou submergé ? Si, aujourd’hui, tu demandes régulièrement à Jéhovah de t’aider dans ta vie de tous les jours, alors tu n’hésiteras pas à le faire quand tu rencontreras de plus grandes difficultés. Et tu seras sûr qu’il saura précisément quand et comment agir en ta faveur (Ps 27:1, 3). De plus, si tu fais preuve d’endurance aujourd’hui, il te sera plus facile d’endurer les situations difficiles qu’entraînera la grande tribulation (Rom 5:3). Pourquoi disons-nous cela ? Beaucoup de frères et sœurs ont constaté que chaque épreuve qu’ils ont réussi à endurer les a aidés à surmonter la suivante. L’endurance les a affinés et a renforcé leur conviction que Jéhovah désire les secourir. Et leur foi ainsi fortifiée leur a permis d’endurer l’épreuve suivante (Jacq. 1:2-4). w23.07 29:7-8.

L’humilité et la compassion de Jéhovah le poussent à se montrer raisonnable. Par exemple, il a fait preuve d’une grande humilité alors qu’il était sur le point de détruire les habitants pleins de méchanceté de Sodome. Il a envoyé des anges dire à Loth, qui, lui, était juste, de fuir vers la région montagneuse. Mais Loth avait peur d’aller là-bas. Il a alors supplié Jéhovah de permettre que sa famille et lui aillent plutôt à Zoar, une petite ville qui devait être détruite. Jéhovah aurait pu insister pour que Loth suive ses instructions à la lettre, mais il a accédé à sa demande, même si cela signifiait ne pas détruire Zoar (Gen 19:18-22). Des siècles plus tard, il s’est montré compatissant envers les habitants de Ninive. Il leur a envoyé le prophète Jonas leur annoncer qu’en raison de leur méchanceté, il allait les détruire, eux et leur ville. Toutefois, comme les Ninivites se sont repentis, Jéhovah a eu pitié d’eux et a épargné leur ville (Jon. 3:1, 10 ; 4:10, 11). w23.07 32:5.

Quelle leçon pouvons-nous tirer de l’histoire de Joas ? Joas ressemblait à un arbre aux racines peu profondes et dont la stabilité dépend d’un tuteur. Quand le « tuteur », Joad, a disparu et que les vents de l’apostasie ont soufflé, Joas n’a pas tenu bon. Voilà qui montre avec force que notre crainte de Dieu ne doit pas dépendre seulement de la bonne influence de compagnons chrétiens, comme par exemple de membres de notre famille. Pour rester stables spirituellement, nous devons renforcer notre attachement à Dieu et notre crainte de lui déplaire en étudiant, en méditant et en priant régulièrement (Jér. 17:7, 8 ; Col 2:6, 7). Jéhovah n’attend pas trop de nous. Ecclésiaste 12:13 résume ce qu’il exige de ses serviteurs en ces termes : « Crains le vrai Dieu et obéis à ses commandements, car c’est là toute l’obligation de l’homme. » Si nous craignons Dieu, nous serons en mesure d’affronter les épreuves à venir et de rester fermes. Et absolument rien ne pourra fragiliser notre amitié avec Jéhovah ! w23.06 27:17-19.

Cette garantie de Dieu commence par cette introduction : « Celui qui est assis sur le trône a dit » (Rév. 21:5a). Ces paroles introduisent l’une des trois seules fois où Jéhovah parle dans les visions de la Révélation. Cette garantie est donc fournie non par un ange puissant, ni même par Jésus ressuscité, mais par Jéhovah lui-même ! Cette particularité montre à quel point les paroles dites ensuite sont dignes de confiance. Pourquoi ? Parce que Jéhovah « ne peut mentir » (Tite 1:2). Ainsi, cela ne fait aucun doute : les paroles de Révélation 21:5, 6 vont se réaliser. À présent, intéressons-nous à l’expression « Voyez ! ». Cette expression traduit un mot grec qui apparaît souvent dans le livre de la Révélation. Quelles paroles suivent cette expression exclamative ? Cette déclaration de Dieu : « Je suis en train de faire toutes choses nouvelles. » Bien sûr, Jéhovah parle ici de changements à venir, mais la réalisation de cette promesse est tellement certaine à ses yeux qu’il parle de ces changements comme s’ils étaient déjà en cours (Is. 46:10). w23.11 46:7-8.

Pierre devait constamment lutter contre ses faiblesses. Prenons quelques exemples. Quand Jésus a expliqué qu’il allait souffrir et mourir, comme l’annonçaient les prophéties bibliques, il l’a réprimandé (Marc 8:31-33). À plusieurs reprises, lui et les autres apôtres se sont disputés pour savoir qui parmi eux était le plus grand (Marc 9:33, 34). La dernière nuit avant la mort de Jésus, il a, dans un geste irréfléchi, coupé l’oreille d’un homme (Jean 18:10). Et cette même nuit, il a cédé à la peur : par trois fois, il a nié connaître son ami, Jésus (Marc 14:66-72). Il a alors pleuré amèrement. Mais Jésus n’a pas abandonné son apôtre découragé. Après sa résurrection, il lui a donné la possibilité de lui témoigner à nouveau son amour : il lui a demandé de prendre humblement soin de ses brebis (Jean 21:15-17). Pierre a-t-il accepté cette mission ? Oui ! Le jour de la Pentecôte, il était à Jérusalem, et il a été parmi les premiers à être oints d’esprit saint. w23.09 40:6-7.

L’apôtre Pierre a écrit aux anciens de son époque : « Prenez soin du troupeau de Dieu » (1 Pierre 5:1-4). Anciens, nous savons que vous aimez vos frères et sœurs, et que vous voulez prendre soin d’eux. Mais vous avez peut-être parfois l’impression d’être trop occupés ou trop fatigués pour vous acquitter de cette responsabilité. Que faire alors ? Ouvrez votre cœur à Jéhovah. Pierre a dit : « Si quelqu’un sert, qu’il compte sur la force que Dieu fournit » (1 Pierre 4:11). Vos frères et sœurs rencontrent parfois des difficultés qui ne disparaîtront que dans le monde nouveau. Mais rappelez-vous que le « berger en chef », Jésus, peut les aider bien mieux qu’un humain. Il peut le faire dès aujourd’hui, et il pourra le faire dans le monde nouveau aussi. Ce que Jéhovah vous demande, c’est d’aimer vos frères et sœurs, de prendre soin d’eux et de ‘devenir des exemples pour le troupeau’. w23.09 41:13-14.

Nous ne devons pas tenir de raisonnements purement humains. Si nous le faisons, nous risquons d’oublier Jéhovah et ses normes (1 Cor 3:19). La « sagesse de ce monde » encourage souvent les gens à céder à leurs désirs charnels. Au 1^er siècle, les habitants de Pergame et de Thyatire adoraient des idoles et avaient une conduite immorale ; et certains chrétiens se sont mis à les imiter. Jésus a donc adressé des reproches aux assemblées de ces deux villes parce qu’elles toléraient des conduites sexuelles immorales (Rév. 2:14, 20). Aujourd’hui aussi, le monde tente de nous faire adopter de mauvais points de vue. Des membres de notre famille ou des connaissances vont peut-être jouer sur nos sentiments et nous encourager à faire des compromissions. Ils vont par exemple prétendre qu’il n’y a rien de mal à céder à ses désirs et que les normes morales de la Bible sont dépassées. Nous pourrions parfois penser que les instructions que Jéhovah nous donne ne sont pas suffisantes. Nous pourrions même être tentés d’‘aller au-delà de ce qui est écrit’ (1 Cor 4:6). w23.07 31:10-11.

Avant de devenir la mère de Jésus, Marie a eu besoin de force. Elle n’était pas mariée ; pourtant, elle allait tomber enceinte. Elle n’avait jamais été mère, mais voilà qu’elle allait devoir élever l’enfant qui deviendrait le Messie. Et comment allait-elle expliquer sa grossesse à son fiancé, Joseph, alors qu’elle n’avait jamais eu de relations sexuelles ? (Luc 1:26-33). Marie a trouvé la force dont elle avait besoin. Comment ? Elle a cherché de l’aide auprès d’autres serviteurs de Jéhovah. Elle a par exemple demandé à Gabriel davantage de renseignements sur sa mission (Luc 1:34). Peu après, elle a fait un long voyage jusque dans la « région montagneuse » de Juda pour aller voir Élisabeth, une de ses parentes. Élisabeth lui a adressé des éloges et, sous inspiration divine, elle a énoncé une prophétie encourageante au sujet de l’enfant à naître (Luc 1:39-45). Après cela, Marie a déclaré que Jéhovah avait « agi puissamment avec son bras » (Luc 1:46-51). Oui, par l’intermédiaire de Gabriel et d’Élisabeth, Jéhovah lui avait donné de la force. w23.10 43:10-12.

Un nombre limité de disciples de Christ sont oints d’esprit saint et ont avec Jéhovah une relation toute particulière. Ils sont 144 000 et ils serviront en qualité de prêtres au ciel avec Jésus (Rév. 14:1). Le Saint du tabernacle représente la condition de personnes engendrées de l’esprit et de fils spirituels de Dieu qui est la leur alors qu’ils sont sur la terre (Rom 8:15-17). Le Très-Saint du tabernacle représente le ciel, où Jéhovah réside. Le « rideau », qui séparait le Saint du Très-Saint, représente le corps de chair de Jésus, qui l’empêchait, lui le Grand Prêtre souverain du temple spirituel, d’accéder au ciel. En offrant son corps de chair en sacrifice pour les humains, Jésus a ouvert la voie à la vie céleste à tous les chrétiens oints. Eux aussi doivent abandonner leur corps de chair pour recevoir leur récompense céleste (Héb. 10:19, 20 ; 1 Cor 15:50). w23.10 45:13.

Gédéon a réagi avec douceur quand les Éphraïmites l’ont critiqué (Juges 8:1-3). Il ne leur a pas répondu sous le coup de la colère. Avec humilité, il les a écoutés, puis il a apaisé la situation avec tact. S’ils sont l’objet de critiques, les anciens voudront se montrer sages et imiter Gédéon en écoutant attentivement les remarques qui leur sont faites et en réagissant avec douceur (Jacq. 3:13). Ils favoriseront ainsi la paix dans l’assemblée. Plus tard, lorsque Gédéon a été l’objet de louanges parce qu’il avait remporté une victoire sur les Madianites, c’est à Jéhovah qu’il en a attribué la gloire (Juges 8:22, 23). Comment les frères qui exercent des responsabilités dans l’assemblée peuvent-ils imiter Gédéon ? En attribuant le mérite de ce qu’ils accomplissent à Jéhovah (1 Cor 4:6, 7). Par exemple, si un ancien est félicité par l’un de ses compagnons chrétiens pour ses capacités d’enseignant, il peut lui faire remarquer que c’est la Parole de Dieu qui nous instruit ou que c’est l’organisation de Jéhovah qui nous forme. Les anciens devraient régulièrement se demander s’ils n’attirent pas trop l’attention sur eux-mêmes. w23.06 25:7-8.

Si Jéhovah ne nous accorde pas ce que nous lui demandons, il nous faut nous poser cette question : « Est-ce que je demande la bonne chose ? » Souvent, nous pensons que nous savons ce qu’il y a de mieux pour nous. Mais ce que nous demandons ne nous sera peut-être pas profitable à long terme. De plus, qui nous dit qu’il n’existe pas de meilleure solution à notre problème que celle que nous mentionnons dans nos prières ? Et peut-être que certaines des choses que nous demandons à Jéhovah ne sont pas en accord avec sa volonté (1 Jean 5:14). Prenons l’exemple de parents qui demandent à Jéhovah de faire en sorte que leur enfant reste dans la vérité. Il semble s’agir d’une demande appropriée. Mais Jéhovah ne force personne à le servir. Il veut que chacun de nous, et donc nos enfants aussi, fasse le choix de l’adorer (Deut 10:12, 13 ; 30:19, 20). Par conséquent, les parents peuvent plutôt demander à Jéhovah de les aider à toucher le cœur de leur enfant pour qu’il en vienne à l’aimer et à devenir son ami (Prov 22:6 ; Éph. 6:4). w23.11 49:5, 12.

Pourquoi est-il important d’exprimer notre amour aux autres en les consolant ? Selon un ouvrage de référence, le mot utilisé par Paul et traduit par « consoler » signifie « se tenir auprès d’une personne pour l’encourager alors qu’elle traverse une épreuve grave ». Ainsi, quand nous consolons un compagnon chrétien qui est dans la détresse, nous l’aidons à se relever et à continuer de marcher sur la route qui mène à la vie éternelle. Et à chaque fois que nous lui offrons une épaule sur laquelle pleurer, nous lui manifestons notre amour (2 Cor 7:6, 7, 13). Mais pour apporter de la consolation, il faut d’abord éprouver de la compassion. En effet, une personne compatissante se sent poussée à consoler les autres et à les soulager de leur souffrance. Ressentir de la compassion et procurer de la consolation sont donc deux choses étroitement liées. Note d’ailleurs le lien que Paul établit entre la compassion de Jéhovah et la consolation qu’il offre. Il dit de lui qu’il est « le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation » (2 Cor 1:3). w23.11 47:8-10.

Tous les disciples de Christ peuvent s’attendre à subir des épreuves. Pense au cas de l’apôtre Paul. Il a dit aux chrétiens de Thessalonique : « Quand nous étions chez vous, nous vous prévenions que nous allions subir des épreuves, et c’est ce qui est arrivé » (1 Thess 3:4). Et aux Corinthiens, il a écrit : « Nous ne voulons […] pas, frères, vous cacher les épreuves que nous avons subies […] Nous avons même eu peur pour nos vies » (2 Cor 1:8 ; 11:23-27). Aujourd’hui aussi, les chrétiens peuvent s’attendre à subir des épreuves (2 Tim 3:12). Tes amis et les membres de ta famille te traitent-ils durement parce que tu as mis ta foi en Jésus et que tu es devenu son disciple ? Ta détermination à être honnête en toutes choses te vaut-elle des problèmes au travail ? (Héb. 13:18). Ou subis-tu de l’opposition de la part du gouvernement du pays où tu vis parce que tu communiques ton espérance à d’autres ? Paul a expliqué que, quelle que soit l’épreuve que nous rencontrons, nous devons nous réjouir. w23.12 51:9-10.

Jacob a dû endurer de nombreuses situations éprouvantes. Deux de ses fils, Siméon et Lévi, ont déshonoré leur famille et le nom de Jéhovah. Rachel, la femme que Jacob aimait tant, est morte en donnant naissance à leur deuxième fils. Et à cause d’une dure famine, Jacob a dû aller vivre en Égypte alors qu’il était très âgé (Gen 35:16-19 ; 37:28 ; 45:9-11, 28). Malgré tous ces malheurs, il n’a jamais perdu sa foi en Jéhovah et en ses promesses. De son côté, Jéhovah lui a clairement montré qu’il l’approuvait. Par exemple, il l’a béni sur le plan matériel. Pense aussi à toute la gratitude que Jacob a dû éprouver envers Jéhovah le jour où il a retrouvé Joseph, ce cher fils qu’il croyait mort depuis si longtemps ! Son étroite amitié avec son Dieu lui a permis d’endurer toutes ses épreuves (Gen 30:43 ; 32:9, 10 ; 46:28-30). Si nous entretenons une amitié étroite avec Jéhovah, nous pourrons nous aussi faire face à toute épreuve inattendue. w23.04 17:6-7.

Le Psaume 23 est un chant dans lequel David exprime sa conviction que Jéhovah l’aime et prendra toujours tendrement soin de lui. Il y décrit le lien étroit qui existe entre lui et son Berger, Jéhovah. David laissait Jéhovah le guider, ce qui lui donnait un sentiment de sécurité, et il s’appuyait entièrement sur lui. Il savait que l’amour de Jéhovah le ‘poursuivrait’ tous les jours de sa vie. Pourquoi en était-il si sûr ? Il se sentait choyé parce que Jéhovah avait toujours comblé ses besoins. Il savait aussi que son Dieu était son ami et qu’il avait son approbation. C’est pourquoi il était sûr que, quoi que l’avenir lui réserve, Jéhovah continuerait de lui fournir tout ce qu’il lui fallait. Sa conviction que Jéhovah l’aimait tendrement l’emportait sur n’importe laquelle de ses inquiétudes et lui procurait un sentiment de contentement et de bonheur profond (Ps 16:11). w24.01 4:12-13.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la paix relative qui règne dans de nombreux pays permet aux serviteurs de Dieu d’y prêcher librement. À vrai dire, la prédication mondiale est florissante ! Les membres du Collège central recherchent toujours la direction de Christ. Ils veulent que les instructions qu’ils donnent aux frères et sœurs soient le reflet d’une volonté céleste. Ces instructions sont relayées dans les assemblées par les responsables de circonscription et les anciens. Les frères oints qui exercent la charge d’anciens et, par extension, tous les anciens des assemblées sont ‘dans la main droite’ de Christ (Rév. 2:1). Évidemment, les anciens étant imparfaits, ils ne sont pas infaillibles. Moïse et Josué, mais aussi les apôtres, ont parfois fait des erreurs (Nomb. 20:12 ; Jos. 9:14, 15 ; Rom 3:23). Toujours est-il que Christ guide soigneusement l’esclave fidèle et les anciens établis par l’esprit saint, et qu’il continuera de le faire. Par conséquent, nous avons de bonnes raisons d’avoir confiance dans la direction qu’il nous donne par l’intermédiaire des frères responsables de notre œuvre. w24.02 8:13-14.

Aujourd’hui, nous pouvons faire plaisir à Jéhovah en parlant de lui avec enthousiasme, reconnaissance et amour. Quand nous prêchons, gardons à l’esprit que notre objectif principal est d’attirer les gens à Jéhovah, de les aider à éprouver pour notre Père céleste ce que nous éprouvons nous-mêmes (Jacq. 4:8). C’est un véritable bonheur d’enseigner ce que la Bible révèle sur Jéhovah, notamment sur son amour, sa justice, sa sagesse, sa puissance et bien d’autres de ses qualités attirantes. Par ailleurs, nous louons Jéhovah et lui faisons plaisir en cherchant à l’imiter de notre mieux. Dans ce monde mauvais, notre façon d’être ne passe pas inaperçue, ce qui amène des gens à se demander pourquoi nous sommes différents (Mat. 5:14-16). En côtoyant ces gens dans la vie de tous les jours, nous avons l’occasion de leur expliquer pourquoi nous agissons de telle ou telle façon. Les personnes sincères se sentent alors attirées par Jéhovah. Louer notre Dieu de ces diverses manières lui procure une grande joie (1 Tim 2:3, 4). w24.02 6:7.

Si tu es un frère, réfléchis à ceci : Un frère mûr se rend utile dans l’assemblée, entretient de bonnes relations avec les autres et subvient à ses besoins et à ceux de sa famille. Il doit donc posséder certaines compétences, comme savoir bien lire et écrire. Pour être heureux et réussir sa vie, il est indispensable de consacrer du temps chaque jour à lire la Bible et à la méditer (Ps 1:1-3). En lisant la Bible tous les jours, tu comprendras mieux la façon de penser de Jéhovah, ce qui t’aidera à appliquer ses conseils dans ta vie (Prov 1:3, 4). De plus, tes frères et sœurs ont besoin d’hommes capables d’enseigner et de donner des conseils sur la base de la Bible. Bien lire te permettra d’améliorer la qualité de tes exposés et la profondeur de tes commentaires. Cherche aussi à progresser à l’écrit. Tu seras ainsi en mesure de prendre note d’idées intéressantes qui feront grandir ta foi et qui seront peut-être aussi utiles aux autres. w23.12 53:9-11.

Lorsque la crainte t’envahit, médite sur ce que Jéhovah accomplira dans l’avenir, quand Satan ne sera plus là. Dans une démonstration à l’assemblée régionale de 2014, un père discutait avec sa famille de la façon dont le passage de 2 Timothée 3:1-5 serait formulé s’il prédisait les conditions de vie dans le paradis. On y lirait alors : « Dans le monde nouveau, il y aura des temps d’immense bonheur. Car les gens seront amis des autres, amis des trésors spirituels, modestes, humbles, pleins de louanges envers Dieu, obéissants à leurs parents, reconnaissants, fidèles, pleins d’affection pour leur famille, disposés à s’entendre avec les autres, toujours prêts à dire du bien des autres, maîtres d’eux-mêmes, doux, amis du bien, dignes de confiance, conciliants, sans arrogance, amis de Dieu plutôt qu’amis des plaisirs, étant véritablement attachés à Dieu. Ces gens-là, fréquente-les étroitement. » T’arrive-t-il de parler avec ta famille ou tes amis de ce à quoi ressemblera la vie dans le monde nouveau ? w24.01 1:13-14.

Qu’il est rassurant de savoir que Jéhovah approuve ses serviteurs collectivement ! La Bible déclare en effet : « Jéhovah aime son peuple » (Ps 149:4). Mais parfois, certains sont si découragés qu’ils se demandent : « Est-ce que Jéhovah m’approuve, moi ? » Par le passé, plusieurs serviteurs fidèles de Jéhovah ont eu ce genre de doutes (1 Sam 1:6-10 ; Job 29:2, 4 ; Ps 51:11). La Bible montre clairement que, malgré notre imperfection, nous pouvons avoir l’approbation de Dieu. À quelles conditions ? Nous devons exercer la foi en Jésus et nous faire baptiser (Jean 3:16). Par le baptême, nous montrons publiquement que nous nous sommes repentis de nos péchés et que nous avons promis à Dieu de faire sa volonté (Actes 2:38 ; 3:19). Jéhovah est très heureux de nous voir franchir ces étapes afin de devenir ses amis. Tant que nous faisons de notre mieux pour tenir notre promesse, il nous accorde son approbation et son amitié (Ps 25:14). w24.03 13:1-2.

Tu peux imiter les disciples du 1^er siècle en continuant de prêcher même quand le gouvernement du pays dans lequel tu vis interdit nos activités. Sois confiant que Jéhovah t’aidera à accomplir ton ministère. N’hésite donc pas à lui demander du courage et de la sagesse. Demande-lui aussi de t’aider à affronter tes difficultés. Beaucoup d’entre nous ont une mauvaise santé, souffrent de troubles affectifs, ont perdu un être aimé, sont confrontés à une situation familiale éprouvante, sont persécutés ou endurent un autre problème encore. Et ces épreuves sont d’autant plus difficiles à surmonter dans un contexte de pandémie ou de guerre, par exemple. Que faire alors ? Dis à Jéhovah tout ce que tu ressens. Parle-lui de ta situation tout comme tu le ferais avec un ami. Et sois certain qu’il « agira en ta faveur » (Ps 37:3, 5). Persévérer dans la prière t’aidera à ‘endurer dans les épreuves’ (Rom 12:12). Jéhovah sait ce que ses serviteurs traversent ; « il entend leur appel au secours » (Ps 145:18, 19). w23.05 20:12-15.

Face à une décision importante, nous devons « comprendre quelle est la volonté de Jéhovah », puis en tenir compte (Éph. 5:17). Lorsque nous recherchons les principes bibliques qui s’appliquent à notre situation, nous recherchons en réalité la pensée de Dieu sur le sujet qui nous préoccupe. Ensuite, si nous suivons ces principes, nous aurons plus de chances de prendre de bonnes décisions. Le « méchant », notre ennemi Satan, voudrait que nous soyons occupés à poursuivre les objectifs que propose ce monde au point de ne plus avoir de temps pour servir Dieu (1 Jean 5:19). Il serait facile pour un chrétien de faire passer les biens matériels, l’instruction ou une carrière avant les différentes possibilités qu’il a de servir Jéhovah. Bien sûr, ces choses ne sont pas mauvaises en soi, mais elles ne devraient jamais occuper la première place dans notre vie. Si un chrétien y accordait une importance démesurée, cela indiquerait qu’il se laisse influencer par des façons de penser propres au monde. w24.03 12:16-17.