Pɔlu u ka labaari gea yinamɔ ma u weenasia gea deri swaa ye sɔɔ
1, 2. (a) Mba ya Pɔlu deema? (b) Nge mɛ Pɔlu u nɛɛ u koo ka win siribu da tem yɛ̃ron mi, gari bikia birà sa koo kpĩ su tii bikia?
A gario français sɔɔo
2 A gario français sɔɔo
“Tem yɛ̃ron woodan siri yerɔwa na yɔ̃” (Gɔrobun Kookoosu 25:1-12)
3, 4. (a) Mban sɔ̃na Yuuba ba bikia bà n koo ka Pɔlu da Yerusalɛmuɔ, amɔsunwa u yakiara gɔɔn nɔman di? (b) Nge mɛ u Pɔlu kua, amɔsunwa Yehofa u win sãɔbu somimɔ gisɔn tɔ̃ru?
3 A gario français sɔɔo
4 A gario français sɔɔo
5. Mba Fesitu u kua sanam mɛ u ka Pɔlu gari mɔ̀?
5 A gario français sɔɔo
6, 7. Mban sɔ̃na Pɔlu u nɛɛ u koo ka win siribu da tem yɛ̃ron mi, weenasia gea yerà u Kirisigii geobu deria gisɔn tɔ̃ru?
6 A gario français sɔɔo
7 A gario français sɔɔo
Nous faisons appel des décisions juridiques défavorables.
“Na wɔllun kãsi te mɛm nɔɔwa” (Gɔrobun Kookoosu 25:13–26:23))
8, 9. Mban sɔ̃na sina boko Agiripa u da Sesareɔ?
8 A gario français sɔɔo
EN APPEL POUR DÉFENDRE LE VRAI CULTE DE NOS JOURS
Parfois, les Témoins de Jéhovah en appellent à des juridictions supérieures dans l’espoir de lever les obstacles à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Voici deux exemples.
Le 28 mars 1938, cassant l’arrêt d’un tribunal fédéral, la Cour suprême des États-Unis a disculpé un groupe de Témoins arrêtés pour avoir distribué des publications bibliques à Griffin (Géorgie). C’était là le premier d’une longue série d’appels interjetés devant cette juridiction au sujet du droit des Témoins de prêcher la bonne nouvelle.
Autre cas, celui d’un Témoin grec du nom de Minos Kokkinakis. En 48 ans, ce frère a été arrêté plus de 60 fois pour « prosélytisme », a été traduit en justice 18 fois, a passé des années en prison et en exil sur des îles perdues de la mer Égée. Après sa dernière condamnation en 1986, il a perdu en appel devant les juridictions supérieures de Grèce. Il a donc recherché de l’aide par le moyen de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Le 25 mai 1993, cette cour a déclaré que la Grèce avait violé la liberté de religion de frère Kokkinakis.
Les Témoins ont sollicité l’arbitrage de la CEDH dans des dizaines de procès, qu’ils ont presque toujours gagnés. Aucune autre organisation, religieuse ou non, n’a autant réussi à défendre les droits humains fondamentaux devant la CEDH.
Les victoires légales des Témoins de Jéhovah profitent-elles à d’autres ? Voici l’avis du théologien Charles Haynes : « Nous avons tous une dette envers les Témoins de Jéhovah. Quel que soit le nombre de fois où ils sont insultés, expulsés d’une commune, voire agressés, ils continuent de se battre pour leur liberté de culte, et donc pour la nôtre. Et quand ils gagnent, nous gagnons tous. »
9 A gario français sɔɔo
10, 11. Amɔsunwa Pɔlu u Agiripa bɛɛrɛ wɛ̃, mba Pɔlu u sina boko sɔ̃ɔwa win yellun wãaru sɔɔ?
10 A gario français sɔɔo
11 A gario français sɔɔo
12, 13. (a) Amɔsunwa Pɔlu u tubusia mɛ u ka gɔsia Kirisigii? (b) Mba Pɔlu u raa kĩ u tubusia saa ye u nɛɛ u “dɛki nɔɔ sɛmgia tɛsumɔ”?
12 A gario français sɔɔo
13 A gario français sɔɔo
14, 15. Pɔlu u kɔsinu kua win wãaru sɔɔ, mba u gerua ni sɔɔ?
14 A gario français sɔɔo
15 A gario français sɔɔo
16. Amɔsunwa sa koo kpĩ su Pɔlun weenasia saari sanam mɛ sa ka siri kowobu ka tem yɛ̃robu gari mɔ̀ bɛsɛn naanɛ dokebu sɔɔ?
16 A gario français sɔɔo
“Ǹ n sosi fiiko kaa n kĩ a de n ko Kirisigii” (Gɔrobun Kookoosu 26:24-32)
17. Ye Pɔlu u gari kuan biru, mba Fesitu u kua, amɔsunwa gisɔn tɔ̃ru tɔn dabina ra ko nge Fesitu?
17 A gario français sɔɔo
18. Mba Pɔlu u Fesitu wisa, mba ya dera Agiripa u gerua?
18 A gario français sɔɔo
19. Kpunaa yerà Fesitu ka Agiripa ba sua Pɔlun sɔ̃?
19 A gario français sɔɔo
20. Nge mɛ Pɔlu u ka tii yina tem yɛ̃robu yiru ben wuswaaɔ, wɛ̃ɛ nɔɔ gerà ya ka na?
20 A gario français sɔɔo
21. Baa ka wahalaba, sà n bɔ sa waasu mɔ̀, wɛ̃ɛ nɔɔ gee nirà sa koo ra wa?
21 A gario français sɔɔo
LE PROCURATEUR ROMAIN PORCIUS FESTUS
Les seuls renseignements directs que l’on ait sur Porcius Festus viennent des Actes des apôtres et des écrits de Flavius Josèphe. Festus est devenu procurateur de Judée à la suite de Félix vers 58 de notre ère ; apparemment, il est mort en fonction après avoir gouverné à peine deux ou trois ans.
Dans l’ensemble, Festus semble avoir été un procurateur avisé et capable, contrairement à son prédécesseur, Félix, et à son successeur, Albinus. Quand il est entré en exercice, la Judée était infestée de bandits. Josèphe raconte qu’il « poursuivit les principaux auteurs de la ruine du pays ; il prit un très grand nombre de brigands et en fit périr beaucoup » (Guerre des Juifs , dans Œuvres complètes de Flavius Josèphe , trad. R. Harmand). Durant sa procuratie, les Juifs ont bâti un mur pour empêcher le roi Agrippa de regarder ce qui se passait dans le Temple. Au début, il leur a ordonné de le démolir. Mais, ensuite, sur leur demande, il les a laissés soumettre l’affaire à l’empereur Néron.
Apparemment, Festus a été implacable envers les criminels et les insurgés. Mais, pour rester en bons termes avec les Juifs, il s’est montré prêt à faire des entorses à la justice — tout au moins dans ses rapports avec l’apôtre Paul.
LE ROI HÉRODE AGRIPPA II
L’Agrippa d’Actes chapitre 25 était le roi Hérode Agrippa II, arrière-petit-fils d’Hérode le Grand et fils de l’Hérode qui avait persécuté l’assemblée de Jérusalem 14 ans avant (Actes 12:1). Il fut le dernier des princes hérodiens.
À la mort de son père en 44 de notre ère, Agrippa, âgé de 17 ans, se trouvait à Rome, où il recevait une instruction à la cour de l’empereur romain Claude. Les conseillers impériaux le jugeant trop jeune pour hériter du royaume de son père, on nomma un gouverneur romain à sa place. Cependant, selon Flavius Josèphe, tout le temps qu’il est resté à Rome, Agrippa est intervenu en faveur des Juifs et a représenté leurs intérêts.
Vers 50, Claude lui donna la royauté sur Chalcis et, en 53, sur l’Iturée, la Trachonitide et l’Abilène. Il lui a confié aussi la surveillance du temple de Jérusalem, avec le droit d’établir les grands-prêtres juifs. Le successeur de Claude, Néron, ajouta à son territoire des parties de la Galilée et de la Pérée. À l’époque où il a rencontré Paul, Agrippa était à Césarée avec sa sœur Bérénice, qui venait de quitter son mari, le roi de Cilicie (Actes 25:13).
En 66, n’ayant pas réussi à mater la rébellion des Juifs contre Rome, Agrippa lui-même devint la cible des rebelles et n’eut pas d’autre choix que de se rallier aux Romains. Une fois la révolte juive écrasée, un nouvel empereur, Vespasien, donna à Agrippa encore d’autres territoires en récompense.