Kosa sak Jézu la fé pandan son bann 40 dèrnié jour su la tèr, i aprann anou

1-2. Kosa la arivé kan dé disip Jézu, té antrinn march su chemin pou alé Émaus ?

NOUS sommes le 16 nisan 33 de notre ère. Les disciples de Jésus sont accablés par la tristesse et paralysés par la peur. Deux d’entre eux ont quitté Jérusalem et se rendent à Emmaüs (environ 11 kilomètres séparent Jérusalem d’Emmaüs). Ils sont très découragés parce que Jésus, l’homme qu’ils avaient suivi jusque-là, vient d’être mis à mort. Ils avaient espéré qu’en qualité de Messie, il ferait des choses extraordinaires pour le peuple juif, mais maintenant, leurs espoirs semblent anéantis. Pourtant, une surprise les attend !

² Un inconnu s’approche d’eux et se met à marcher à leurs côtés. Les disciples lui racontent ce qui est arrivé à Jésus et lui font part de leur déception. L’inconnu entame alors avec eux une discussion qui changera leur vie. « Commençant par Moïse et tous les Prophètes », il leur explique pourquoi le Messie devait souffrir et mourir. Quand les trois hommes arrivent à Emmaüs, l’inconnu leur révèle qui il est : Jésus ressuscité ! On ne peut qu’imaginer toute la joie que ces deux disciples ont ressentie en apprenant que le Messie était vivant (Luc 24:13-35).

3-4. a) Kan bann disip la vu Jézu té résusité, kosa sa la fé azot ? b) Kosa nou sa oir dann sujé-la ? (Akt 1:3).

³ Durant ses 40 derniers jours sur terre, Jésus est apparu plusieurs fois à ses disciplesa (lire Actes 1:3). Pendant cette période, leur tristesse et leur peur se sont changées en joie, en confiance et en courage. Ils sont devenus des prédicateurs et des enseignants du Royaume zélés !

⁴ L’examen de cette période passionnante de la vie de Jésus peut nous en apprendre beaucoup. Dans cet article, nous verrons comment Jésus l’a mise à profit pour 1) encourager ses disciples, 2) les aider à mieux comprendre les Écritures et 3) les préparer à assumer de plus grandes responsabilités. À chaque fois, nous verrons comment imiter l’exemple de Jésus.

ANKOURAJ LÉ ZOT

5. Poukosa bann disip Jézu lavé bézoin bann zankourajman ?

⁵ Les disciples de Jésus avaient besoin d’encouragements. Pourquoi ? Certains d’entre eux avaient quitté leur maison, leur famille et leur travail pour le suivre (Mat. 19:27). D’autres étaient méprisés et rejetés parce qu’ils étaient devenus ses disciples (Jean 9:22). Tous avaient fait des sacrifices parce qu’ils étaient convaincus qu’il était le Messie promis (Mat. 16:16). Mais quand il a été mis à mort, leurs espoirs se sont évanouis et ils ont perdu courage.

6. Kan li té fine résusité, kosa Jézu la fé ?

⁶ Il est évident que pour Jésus, la tristesse de ses disciples n’était pas un signe de faiblesse spirituelle, mais une réaction compréhensible à une perte terrible. C’est pourquoi, le jour même de sa résurrection, il s’est mis à encourager ses amis. Il est d’abord apparu à Marie de Magdala alors qu’elle était à sa tombe, en train de pleurer (Jean 20:11, 16). Il est également apparu aux deux disciples dont nous avons parlé au début de cet article. Et il est aussi apparu à l’apôtre Pierre (Luc 24:34). Que nous enseigne son exemple ? Pour répondre à cette question, voyons ce qui est arrivé lorsqu’il est apparu à Marie de Magdala.

7. Lo 16 Nizan gran matin bonèr, kosa Jézu la vu Mari té antrinn fé, é kosa li la fé pou èl ? (Jan 20:11-16 ; rogard lo zimaj osi).

⁷ (Lire Jean 20:11-16.) Tôt le matin du 16 nisan, plusieurs femmes fidèles se sont rendues à l’endroit où le corps sans vie de Jésus avait été déposé (Luc 24:1, 10). Quand l’une d’elles, Marie de Magdala, est arrivée à la tombe, elle l’a trouvée vide. Elle a couru le dire à Pierre et à Jean. Ils se sont précipités à la tombe et elle les a suivis. Après avoir constaté par eux-mêmes que la tombe était vide, les deux hommes sont rentrés chez eux. Mais pas Marie. Elle est restée là, à pleurer. Elle ne se doutait pas que Jésus l’observait. Il voyait les larmes de cette femme fidèle, et cela le remuait. Il lui est donc apparu et a fait quelque chose de simple qui l’a beaucoup encouragée. Il lui a parlé et lui a confié une mission importante : communiquer à ses frères la nouvelle de sa résurrection (Jean 20:17, 18).

8. Koman nou pé fé parèy Jézu ?

⁸ Comment pouvons-nous imiter Jésus ? Nous pouvons faire beaucoup pour encourager nos frères et sœurs à continuer de servir Jéhovah. Pour les fortifier, nous devons notamment, à l’exemple de Jésus, savoir quelles difficultés ils traversent et leur parler avec empathie. Jocelyn, qui a perdu sa sœur dans un terrible accident, a été l’objet d’un tel intérêt. « Pendant plusieurs mois, j’ai été dans un état de profonde tristesse », dit-elle. Mais un frère et sa femme l’invitaient chez eux, l’écoutaient avec empathie et lui rappelaient toute la valeur qu’elle avait aux yeux de Jéhovah. Jocelyn ajoute : « C’est comme si Jéhovah les avait utilisés pour me sortir d’une mer déchaînée et sombre et me mettre à l’abri dans un canot de sauvetage. Ils m’ont redonné l’envie de le servir fidèlement. » Nous aussi, nous encouragerons nos frères et sœurs à continuer de servir Jéhovah en les écoutant attentivement et en leur parlant avec empathie (Rom. 12:15).

ÈD LÉ ZOT BIEN KONPRAN LA PAROL BONDIÉ

9. Kosa bann disip Jézu té konpran pa, é koman Jézu la èd azot ?

⁹ Les disciples de Jésus croyaient en la Parole de Dieu et s’efforçaient sincèrement d’appliquer ses conseils (Jean 17:6). Mais ils ne comprenaient pas pourquoi Jésus était mort sur un poteau de supplice comme un malfaiteur. Jésus savait que, s’ils avaient des doutes, ce n’était pas parce que leur cœur était mauvais, mais tout simplement parce que leur compréhension des choses était limitée (Luc 9:44, 45 ; Jean 20:9). Il les a donc aidés à raisonner à partir des Écritures. Voyons comment il s’y est pris lorsqu’il est apparu aux deux disciples sur la route d’Emmaüs.

10. Par koman Jézu la èd son bann disip konpran ké li té vréman lo Mési ? (Luk 24:18-27).

¹⁰ (Lire Luc 24:18-27.) Notons que Jésus n’a pas tout de suite dit aux deux hommes qui il était. Il leur a d’abord posé des questions. Pourquoi ? Parce qu’il voulait sans doute qu’ils expriment ce qu’ils pensaient et ressentaient. Et c’est ce qu’ils ont fait. Ils lui ont expliqué qu’ils avaient espéré que Jésus délivre Israël de la domination romaine. Après leur avoir donné l’occasion de lui faire part de leurs inquiétudes, Jésus a utilisé les Écritures pour les aider à comprendre ce qui était arrivéb. Plus tard ce soir-là, il a pris le temps d’enseigner ces mêmes vérités à d’autres disciples (Luc 24:33-48). Qu’est-ce que cela nous apprend ?

11-12. a) Kosa nou pé aprann su la fason Jézu té amont lé zot, bann vérité néna dan la Bib ? (rogard bann zimaj osi). b) Koman lamontrèr Nortey la èd ali ?

¹¹ Comment pouvons-nous imiter Jésus ? Quand tu donnes un cours biblique, commence par poser à ton étudiant des questions pleines de tact qui révéleront ce qu’il pense et ressent (Prov. 20:5). Une fois que tu as compris ce qu’il a dans le cœur, montre-lui comment trouver des versets qui s’appliquent à sa situation. Puis résiste à l’envie de lui dire ce qu’il doit faire. Aide-le plutôt à raisonner à partir des Écritures et à discerner comment il peut appliquer les principes bibliques dans sa vie. C’est la méthode qu’a utilisée l’enseignant de Nortey, un frère du Ghana.

¹² Nortey a commencé à étudier la Bible à 16 ans. Mais sa famille s’est rapidement opposée à lui. Qu’est-ce qui lui a permis de rester ferme ? Son enseignant s’était servi de Matthieu chapitre 10 pour lui expliquer que les vrais chrétiens seraient persécutés. « Donc, quand j’ai commencé à être persécuté, explique-t-il, ça m’a convaincu que j’avais trouvé la vérité. » Son enseignant l’a aussi fait raisonner sur Matthieu 10:16 pour lui montrer l’importance d’être à la fois prudent et respectueux lorsqu’il parlerait de religion avec sa famille. Après son baptême, Nortey voulait devenir pionnier, mais son père, lui, voulait qu’il aille à l’université. Plutôt que de lui dire quoi faire, son enseignant l’a fait réfléchir en lui posant des questions et l’a aidé à raisonner sur la base de principes bibliques. Résultat ? Nortey a décidé d’entreprendre le service à plein temps. Son père l’a alors chassé de la maison. Mais quels sont les sentiments de Nortey aujourd’hui ? « Je suis convaincu d’avoir fait le bon choix », dit-il. Pareillement, quand nous prenons le temps d’aider les autres à raisonner à partir des Écritures, nous leur permettons de devenir des chrétiens à la foi solide (Éph. 3:16-19).

AZOT ZANSIEN, ÈD BANN FRÈR VNIR BANN KADO BONDIÉ POU LASANBLÉ

13. Kosa Jézu la fé pou ké la prédikasion i kontinié, mèm kan li noré fine artourn dann sièl ? (Éfézien 4:8).

¹³ Jésus s’est acquitté à la perfection de la mission que son Père lui avait demandé d’accomplir sur la terre (Jean 17:4). Mais il n’était pas du genre à se dire : « Si tu veux que quelque chose soit bien fait, mieux vaut que tu le fasses toi-même. » Durant son ministère, qui a duré trois ans et demi, il a formé ses disciples. Et même si certains d’entre eux avaient peut-être la vingtaine, il leur a confié, avant de retourner au ciel, la responsabilité de prendre soin des précieuses brebis de Jéhovah et de diriger l’activité de prédication et d’enseignement (lire Éphésiens 4:8). Comment a-t-il aidé, durant ses 40 derniers jours sur terre, ces hommes dévoués, fidèles et travailleurs à devenir des « dons en hommes » ?

14. Pandan bann 40 dèrnié jour li té su la tèr, koman Jézu la èd son bann disip pou fé bann progré dan la vérité ? (rogard lo zimaj osi).

¹⁴ Jésus a donné à ses disciples des conseils francs mais pleins d’amour ; par exemple, il a conseillé certains d’entre eux qui doutaient qu’il ait été ressuscité (Luc 24:25-27 ; Jean 20:27). De plus, il a rappelé à ses disciples la nécessité d’accorder plus d’importance à l’activité pastorale qu’à leur carrière profane (Jean 21:15). Il leur a également rappelé qu’ils ne devaient pas comparer leurs responsabilités à celles que d’autres avaient au service de Jéhovah (Jean 21:20-22). Enfin, il a corrigé certaines des idées fausses qu’ils avaient sur le Royaume et les a encouragés à accorder la priorité à la prédication de la bonne nouvelle (Actes 1:6-8). Qu’est-ce que les anciens peuvent apprendre de Jésus ?

15-16. a) Koman bann zansien i pé fé parèy Jézu ? b) Koman Patrick la profit bann konsèy li la gingné ?

¹⁵ Comment les anciens peuvent-ils imiter Jésus ? Anciens, vous imiterez Jésus en formant et en soutenant vos frères, y compris ceux qui sont jeunesc. Aidez-les à se qualifier pour assumer de plus grandes responsabilités. N’attendez pas d’eux la perfection. Et donnez-leur des conseils pleins d’amour afin qu’ils acquièrent de l’expérience et comprennent la nécessité d’être humble, fidèle et désireux de servir les autres (1 Tim. 3:1 ; 2 Tim. 2:2 ; 1 Pierre 5:5).

¹⁶ Considérons le cas d’un frère qui s’appelle Patrick. Quand il était jeune, il avait tendance à parler durement aux autres, y compris aux sœurs, et à mal se comporter envers eux. Toutefois, un ancien expérimenté l’a remarqué et lui a donné des conseils bienveillants mais clairs. « Je lui en suis reconnaissant, dit Patrick. J’étais découragé quand je voyais que d’autres frères recevaient des responsabilités que j’aurais bien voulu recevoir moi aussi. Mais cet ancien m’a aidé à comprendre que l’important était de servir humblement mes frères et sœurs, et non d’occuper une position ou d’avoir des responsabilités dans l’assemblée. » Grâce aux conseils qu’il a reçus, Patrick a pu être nommé ancien alors qu’il n’avait qu’un peu plus de 20 ans (Prov. 27:9).

17. Koman Jézu la fé mont ké li té fé konfians son bann disip ?

¹⁷ Jésus a confié à ses disciples la responsabilité de prêcher, mais aussi celle d’enseigner (voir la note d’étude « leur enseignant » sur Matthieu 28:20). Les disciples ne se sentaient sans doute pas capables de s’acquitter de ces responsabilités. Mais Jésus n’a pas douté un seul instant qu’ils l’étaient. Et il le leur a dit. Il leur a exprimé son entière confiance par ces paroles : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20:21).

18. Koman bann zansien i pé fé parèy Jézu ?

¹⁸ Comment les anciens peuvent-ils imiter Jésus ? En sachant déléguer (Phil. 2:19-22). Ils peuvent par exemple demander à des jeunes de participer au nettoyage et à la maintenance de la salle du Royaume. Après avoir délégué une tâche à quelqu’un, il leur faut lui accorder leur confiance, la lui exprimer et le former. Matthew, un frère récemment nommé ancien, est reconnaissant à plusieurs anciens expérimentés de lui avoir dispensé une formation poussée et de lui avoir exprimé leur conviction qu’il ferait du bon travail. Il explique : « Quand je commettais une erreur, ils me rassuraient en me disant que c’était pour moi l’occasion d’apprendre, et ils m’aidaient à m’améliorerd. »

19. Kosa nou dévré èt bien désidé pou fé ?

¹⁹ Durant ses 40 derniers jours sur terre, Jésus a encouragé, enseigné et formé les autres. Soyons déterminés à suivre son exemple de près (1 Pierre 2:21). Et soyons sûrs qu’il nous y aidera. En effet, il a promis : « Je serai avec vous tous les jours jusqu’à la période finale du monde » (Mat. 28:20).